Saône-et-Loire (71)

Roussillon

1670

 

Actes envoyés par Daniel Duployer

1763 / 1772

page 89 à 93 / 113

 

 Voila un curé bien "disert" (en accord avec Guy et Rolande, ils se reconnaîtront) Avant de vous mettre et transcrire ses notes, voici les miennes sur cette petite commune du Morvan.

  Roussillon-en-Morvan est situé dans le Parc naturel régional du Morvan. Ce bourg s'élève sur un petit plateau situé en bordure de la Canche, sur l'ancienne voie gallo-romaine qui reliait Autun à Orléans par Château-Chinon.

 

        Cette paroisse prit le nom des seigneurs qui s'y installèrent après la destruction, au début du XVème siècle, de leur château d'Anost par les Armagnacs. En 1473, l'un de leurs descendants, Michel de Chaufy, conseiller et chambellan du duc de Bourgogne, se fit construire un "vaste château flanqué de cinq grosses tours". Ce dernier fut démoli à la révolution.

Roussillon-en-Morvan est situé dans le Parc naturel régional du Morvan. Ce bourg s'élève sur un petit plateau situé en bordure de la Canche, sur l'ancienne voie gallo-romaine qui reliait Autun à Orléans par Château-Chinon. En 1473, l'un des descendants des Armagnacs , Michel de Chaufy, conseiller et chambellan

   

 du duc de Bourgogne, se fit construire un « vaste câteau flanqué de cinq grosses tours ». Ce dernier fut démoli à la Révolution. Une riche demeure lui succéda, dont il ne reste que l'orangerie, au lieu-dit « Le Château ».    

     L'église Saint-Jean Baptiste qui semble remonter au XIe siècle, était couverte à l'origine par un toit de chaume; elle fut reconstruite en 1858 après l'incendie.

    La place de l'église, parfaitement rectangulaire,  possède  en son  centre  une  fontaine  monumentale surplombée   d'une statue de la Vierge Marie en bronze a été érigée à la fin du XIXe siècle par le curé Lazare Lebrot

 .  

    Une ancienne fontaine Saint-Jean, juste au sud du bourg, rappelle le culte qui était autrefois rendu à ce saint.

    Elle présente un bassin couvert où se trouve un ancien lavoir; une croix s'y élevait jadis et, le matin du 24 juin avant la messe fidèles  et curé s'y rendaient en en chantant pour obtenir la protection de saint Jean-Baptiste, à qui est dédiée l'église. L'église Saint-Jean propose quelques beaux vitraux et statues. Elle semble

remonter au XIème siècle.

    Thierry, comte d'Autun en 755, eut un fils, Guillaume au-Court-Nez, qui devint duc de Toulouse et marquis de Septimanie. L'un de ses fils ou petit-fils, Bernard de Septimanie, fut comte de Roussillon. Jusqu'à la fin du IXe siècle, plusieurs de leurs descendants portèrent simultanément des titres en Bourgogne et dans le Roussillon.

    En Morvan, est attesté au XIe siècle Girard de Roussillon, dont le gisant se trouve dans l'église d'Anost, qu'il fonda.

   En 1561, les sires de Roussillon y firent établir une verrerie de cristal. Un lieu-dit porte encore le nom de "la Verrerie"

le premier acte que je vous propose est un petit mot sur la sagesse de Louis XV

Beau mot de Louis XV

 

Mémin est attaqué en 1744 par les français, on dit au roi qu'en brusquant une attaque qui coutera quelques hommes on sera quatre jours plus tôt dans la ville, Eh bien dit  le roi prenons là quatre jours plus tard j'aime mieux perdre quatre jours devant une place  qu'un seul de mes sujets

 

 Le voici maintenant l'acte de décès du comte de Roussillon suivi de son testament

     

 

L'an mil sept cent soixante douze le trente décembre a été inhumé sous la tombe de l'église de Roussillon, dans un cercueil de plomb, très haut et très puissant seigneur messire Nicolas Etienne de Chaugy, comte de Roussillon seigneur dudit lieu, d'Anost, Cussy , Gien, Musigny, Solonge, Longe cours et autres lieux, maréchal des camps et armées du roy, âgé d'environ soixante et dix ans, en présence de Messires les curés de Gien, d'Anost, Cussy, Arleuf, Glène, Saint-Hilaire et Saint-Quentin, de leurs vicaires, de l'aumonier, de Madame la comtesse de Damart et plusieurs autres prêtres, de Monsieur jean Charles Demominet, de Demoiselle Marie Thérèse Deviles, demeurant audit château, de Monsieur Blandin avocat ào Bally de la ville de Chateauchinon, de Clergier juge des terres et dépendances de Roussillon, demeurant à Autun et  plusieurs autres qui n'ont signé s'étant retiré avant l'enregistrement excepté le (........ .................)

sur ce registre sont inscrites         ledit  Seigneur a  été

toutes les sépultures de l'année       a  été   enterré  dans

certifié à Roussillon               une  biere   de  plomb

                               sous la tombe du coeur

 Passons maintenant à son testament

       Une terre du Roussillon par le serment du novembre 1772, acte donné à maître Lemarg....... de Chastelux, maréchal de camp et élu de la noblesse, substitut. 1 son fils ou à l'aîné de sa ......... à perpétuité, la ferme de Musigny, legués à Marie Anne Pairin cy devant femme au château, Anne la ....... d'Autun, ses deux enfants Marie Thérèse Dévélés et Jean Charles de Moncinnet a été légué pour deux cent cinquante neuf ......... huit cent vingt sept livres de contrat, la vaisselle d'argent, bijoux diadème, boucles d'or et montre, tous les meubles du château, chevaux et carrosse rachetables par Monsieur Dubatil..... pour 30000#. Le défunt a légué à l'église de Roussillon pour être allongée dans l'année de sa mort de 30 pieds la somme de 2000# à Cussy, Anost, qu'à Musigny pour chaque église 1000#. Monsieur le comte de Roussillon est mort d'un chancre du coté gauche de la langue, les plus habiles médecins  du ............. furent appelés chacun avait son opinion, il parut même des espèces de charlatan et entre autres une fille à Autun; qui se noye, s'accroche à tout le malade ......... trop   ..dée de  l'attirance ? ne crut personne, paya bien, et lorsqu'il vit que la maladie incurable pour se soulager par le sommeil prit dix grains d'opium et seize gouttes d'anodimus qui opérèrent, il mourut environ 24 heures

 après, le dimanche 27 novembre à six heures un quart du soir déclare je l'avais confessé la veille de son testament Mr Petit femme ?médecin voit de paris croyait qu'on lui couperait la langue, tout était prêt mais le lendemain vit que le chancre avait fait trop de progrès et ne fit rien que reporter 12,50# pour son voyage, Clergier eut par le testament 10000#, Blandin à Châteauchinon, autant, le marquis Desaucourt 8000#, Guichot procureur d'office 4000# madame  Desamart un diamant de 12000# et Mme Nardin 600#
               
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