Saône-et-Loire (71)

Romanèche-Thorins

1753 / 1759

      Romanèche-Thorins s’étend de la vallée de la Saône au flanc des collines du Beaujolais. La commune comptait 1767 habitants au recensement de 2006     

     En famille ou entre amis, prenez le temps de découvrir les multiples activités et richesses que vous offre Romanèche-Thorins. Village du "Moulin à Vent", la plus connue des

appellations du Beaujolais qui doit son nom à un vieux moulin. Ce moulin domine le vignoble et est classé monument historique

      Capitale du Moulin à Vent, on ne saurait passer par la commune sans faire une halte dans les différentes caves particulières et découvrir le site du Moulin, classé Monument historique. Cette visite peut d’ailleurs s’enrichir d’une dégustation des célèbres marcs de Bourgogne de la Maison JACOULOT, liquoriste de tradition

Il fut construit vers la fin du XVème siècle sur la colline de Poncié, située entre les communes de Romanèche-Thorins et Chenas, pour moudre le grain des populations environnantes.

     Il connut plusieurs restaurations dont la dernière date de 1999, qui lui a permis de retrouver ces ailes, reconstruites à l'identique par un menuisier charpentier compagnon du Tour de France.

     Le Moulin fut classé monument historique le 29 aout 1930.

D'où vient l'appellation "Moulin à Vent":

     Le nom de « Moulin à Vent » apparaît dès 1757, sur une facture établie par le sieur Etienne Chalandon.

    A la veille de la révolution, les vins de « Moulin à Vent » étaient toujours très recherchés et « l’Almanach Général du Commerce de France, de l’Europe et des autres parties du Monde » de B.C. Gournay publié à Paris en 1788 les recommandait nommément.  ».

     En 1832 dans son célèbre ouvrage « Topographie de tous les vignobles connus … suivi d’une classification générale des vins » l’œnologie A.Jullien range en « première classe » le « Moulin à vent   La renommée des vins « Moulin à Vent » ne cessant de croître, tenta très vite les frondeurs et dès 1924, en vertu d’un jugement prononcé le 17 avril par le tribunal civil de Mâcon, le « Moulin à Vent » était consacré définitivement et ses limites précisées. Il devenait le premier cru délimité du Beaujolais, une dizaine d’années avant la création des Appellations d’Origine Contrôlée (A.O.C.)

 

    Sur une autre liste (BenevolActes) Laurence Denis à lu pour vous:

registre BMS 1751-1760 de Romanèche (Saône & Loire)    http://www.archives71.fr/ark:/60535/s00513996fd63430/5139b4ca4dcd1
    Vue 41 page de gauche puis les pages 53, 70, 88, 108, 124 et 145 sont assez explicites quant au relations du curé avec certaine de ses ouailles,

certainement un ou une en particulier.

    Elle ou il  devait être assez proche pour avoir, tout de même accès aux registres.........

   Le curé n'avait pas que des amis !

   Regardez ce qui est "en gras" à la fin de chaque acte : une main anonyme a ajouté

1753 : Cette année les vins ont été d'une qualité parfaitte se sont bien gardé

le curé en a vendu 21 botte à 27 livres la botte il s'en est consommé dans

son ménage 15 bottes mais il s'est soulé comme un gros cochon qu'il est et comme tous les curés

les blés ont été bons et abondants

1754     Cette année les blés et vins ont été d'une fort bonne qualité

les récoltes raisonables pour la qualité

les vins de la cure ont été vendus 19 livres la botte

Le curé en a livré 36 bottes et en a gardé 12 bottes pour son ménage

Le cochon se soloit tous les jours avec ses confreres cochons

comme lui, qui voloient les malheureux

La  botte mesure de tonnellerie.

Sous Louis XIII  elle équivalait à 200 pintes   

sous Henri IV  = 300 pointes ou 279 litres   

la botte de saône et Loire = 430 litres 

la botte de Provence = 520 litres

la demie botte = 221litres

1756  Cette année le vin a été de fort mauvaise qualité aux

        premières chaleurs ils se sont bisaigris !!!!

ceux de la cure ont été donnés à 15 livres la botte le curé en a

vendu que pour 400 livres par la faute en ayant refusé 48 livres à

l'année a été assez abondante en toutes espèces données

C'est bien fait le gros cochon

1757   Les vins n'ont pas été dez bonne qualité le curé en a vendu 15

bottes à 80 la botte en perdant notaire sambin

au vendanges ils se sont vendus 120 livres communément

il y eu a la cure 6 bottes aux vignes de la cure et 15 a la dimmes

il a perdu à son marché mais c'était trop pour

lui les 15 bottes de dixme sont volés tous les curés

sont voleurs et des pendars

Ci-contre  1758

Cette année les vignes ont geles au printemps

il n'y en a eu que 19 pièces ............. à la dixme et 10 pièces aux vignes

de la cure

jay vendu en levant la dixme 7 bottes a 150livres la botte a Mr

Perouse de Coindrieux xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

les vins etoient de la plus mauvaise qualité

les blés n'ont pas été abondants

("brigand tu les a volés ces 19 pièces de vin aux malheureux tu en es responsable devant Dieu")

Dernière année 1759 aucune mention sous cet acte

cette année les vins ont été d'une mauvaise qualité

de de moindre quantité les autres fouets à proportion

accueil                    
retour P à T                    
page précédente      

page 45

     

page suivante