Saône-et-Loire (71)

Saint-Maurice-les-Châteaux-neufs

Le village de Saint-Maurice-les-Châteauneuf s'étage à flanc de colline. La commune qui a succédé à la paroisse en 1793, porte ce nom en hommage à l'officier romain, martyrisé avec sa légion au IIIe siècle et dont le culte était très populaire dans le royaume des Burgondes. Les habitants sont appelés Castelnovimauricien(ne)s.
Son territoire est arrosé par les rivières du Sornin et du Mussy, très appréciées pour la pêche à la truite Il est traversé par trois axes départementaux qui en font un lieu de passage très fréquenté : 7 km de Chauffailles, IL était occupé dès l'époque gallo-romaine, sculptures et traces d'habitations en témoignent.
En 1666 la paroisse se nomme Saint Maurice les Chastelneuf. Elle est composée de huit hameaux qui sont Saux, Papillon, Bachet, Les Sauvages, Machan, Montdelin (Mondelin), Popet et Réparé.km de La Clayette et Charlieu.

Sous la Révolution Saint-Maurice-lès-Châteauneuf a été nommée Sornin, du nom de la rivière traversant la commune.

La nouvelle église paroissiale : elle fut édifiée à partir de 1852 sur les plans de l'architecte départemental Berthier, inspiré par Viollet-le-Duc. Sont remarquables dans l'église l'autel du Saint-Sacrement, les statues en bois doré de saint MauricePierre et Joseph 

Un chêne tricentenaire classé monument historique. Et j'ai trouvé aussi la carte d'anciennes filatures de crin dont je n'ai trouvé aucune trace écrite  

 

(style baroque tardif).

Église Saint-Benoît de Saint-Maurice du xiie siècle (dite ancienne église ou chapelle du cimetière)  La vieille église de Saint-Maurice-lès-Châteauneuf (Romane) fut édifiée au  XIIè siècle

La nef ayant été détruite au XIXe siècle, il ne reste plus, de l'époque romane, que le chœur, l'abside et le clocher. Église désaffectée en 1854 et autrefois dédiée à Saint-Benoît.Église entourée de son ancien cimetière. Elle sert de salle d'exposition
    Pendant la révolution, le village s'est appelé Sornin ;  le bourg actuel s'est construit, avec la nouvelle église, au milieu du XIXe siècle, époque d'activité économique intense, notamment avec les carrières de calcaire et de granit en pleine exploitation, et par l'arrivée du chemin de fer avec la desserte Roanne-Châlon, et une gare importante. 
Four a chaux Témoin du passé industriel, ces anciens fours à chaux ont été nettoyés NNNet présentent un ensemble de fort belle qualité avec une architecture mettant en valeur le savoir-faire des tailleurs de pierres locaux.Plusieurs outils d'époque sont ressortis de la terre (fers à bœufs coins, burins); un wagonnet, destiné à transporter les pierres issues de la carrière en contrebas, a lui aussi été retrouvé et s'est avéré à peine grippé.

 

Les fondations ont été dégagées et le  four,  après nettoyage, remis en service avec succès. L'architecture de la réalisation est impressionnante, recherchée. L'architecture de la recherchée même (la façade mesure environ 10 m X 10 m).Construit vers 1830, il utilisait les débris des blocs de calcaire taillés au fond de la carrière située en contrebas.
200 personnes étaient employées dans cette carrière, la commune recensant à l'époque 1850 habitants. Les chutes de la taille étaient

        

alors empilées sur le wagonnet. Celui-ci était ensuite remonté jusqu'à la plate-forme située beaucoup plus haut que le four. Puis par le conduit au-dessus du brasier, on alternait les chutes de pierres et le coke (charbon) jusqu'en haut, pour obtenir la chaux, qui, paraît-il, était d'une qualité exceptionnelle. On remarque que la cheminée, que l'on pouvait imaginer en continuité du brasier, section carrée (120cm x120 cm ; hauteur : 15 m) est décalée par rapport à la gueule supérieure du four (4 m d'axe en axe) qu'on aperçoit derrière
Le wagonnet, tiré par un treuil, roulait sur des rails fortement inclinés ; les chute de la taille du calcaire étaient chargées sur sa plate-forme horizontale.

Voici 2 "perles" glanées au fil de mes recherches généalogiques...

Acte de naissance de Grégoire Blondel

http://www.archives71.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTYtMDktMTYiO3

M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTtzOjQ6InJl

Du douzième décembre an 1808 heure de huit du matin

Acte de naissance de Grégoire BLONDEL du sexe masculin né

à Saint-Maurice le onze décembre heure de trois du matin fils

d'Antoine BLONDEL profession de cultivateur demeurant

à Saint-Maurice et de Louise THIVENT

auquel enfant a été donné le prénom de Grégoire.

suivent les témoins de cette inscription (...)
Jusque là, rien d'anormal me direz-vous...

Sauf qu'une mention a été ajoutée :

Par jugement du tribunal civil de Charolles du 29 mai 1845 l'acte ci-contre a été rectifié. Le sexe de l'enfant a été reconnu être féminin et le prénom de Grégoire a été changé en celui de Jeanne Marie.

Franchement, le petit Grégoire a quand même mis 37 ans pour se rendre compte qu'il était une fille...

Je dis tout ça... mais je ne dis rien !

      

 

( ci-dessous)   Acte de décès de Marie FRICAUD à Saint-Maurice-lès-Châteauneuf (71)

De Julien

http://www.archives71.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTYtMDktMTYiO3

M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTtzOjQ6InJl

 

 

Ce jourd'hui cinq mai dixhuitcent trente trois heure de trois du soir

acte de naissance de Marie FRICAUD âgée d'environ quarante un

ans femme de Jean Pierre DESSAUX propriétaire résidant en la

commune de Saint-Maurice décédée le jour d'hier heure de deux

du soir au domicile de son mari situé au dit lieu le présent acte a

été rédigé sur la déclaration a moi faite par Benoit Fleury agé

de cinquante neuf ans et Renée Chollet agé de quarante deux ans tous

cultivateurs au dit lieu lecture faite aux parties la sincerité en

a été constatée par moi Claude Ducarre adjoint faisant les

fonctions de l'Etat civil tant par  mon transport au domicile de la défunte

que par l'attestation des témoins et me suis soussigné et non les déclarants

pour ne savoir le faire

 

À mon avis ils ont du l'arroser ce décès avant de rédiger l'acte.

 

 

Et c'est topujours ce même Tachon

Joseph LAPALU, né à Vauban (71) le 21/11/1861, fils de Claude LAPALU, décédé à Vauban (71) le 12/05/1893 et de Claudine JUGNET, décédée à Vauban (71) le 23/04/1860.

Bon effectivement lui est né audit Vauban le douze mai mil huit cent soixante et un,  alors que sa mère est décédée le vingt trois avril Mil huit cent soixante ??????

Qu’est-ce qui cloche !!!!!!!!

L’an mil huit cent quatre vingt treize le dix neuf octobre sept heures du soir devant nous Tachon Jean adjoint
Agissant par délégation de Mr le Maire empêché officier de l’Etat civil de la commune de Saint Maurice les Chateauneuf
Canton de chauffailles arrondissement de Charolles département de saône et Loire ont comparu Mr Lapalu Joseph
Agé de trente un ans ouvrier confiseur demeurant à Lyon place Bellecourt, 4, fils majeur de Lapalu Claude décédé à
Vauban le douze mai mil huit cent quatre vingt sept et de Jugnet Claudine décédée au même lieu le vingt trois avril
Mil huit cent soixante , né audit Vauban le douze mai mil huit cent soixante et un et Mademoiselle Dubreuiul
Aimé Augustine agée de dix neuf ans sans profession fille mineure de Mr Dubreuil Antoine, conseiller d’
D’arrondissement et maire et de Melle Fayolle Jeanne marie

etc. etc.





Bon ça continue cet adjoint à la mairie était fâché ave les dates
Voici le début de l’acte



L’an mil huit cent quatre vingt douze le trente octobre deux heures au soir devant nous Tachon Jean adjoint
Agissant par délégation de Mr le Maire empêché officier de l’Etat civil de la commune de Saint Maurice les Chateauneuf
Canton de chauffailles arrondissement de Charolles département de saône et Loire ont comparu
M. Jean-Baptiste AUBERGER, né le 26/09/1869 à Tancon (71), fils de Philibert AUBERGER, décédé le 26/09/1865 à Tancon (71)... comme l’acte ci-dessus etc. et(c.
Y'a comme qui dirait un petit problème ?...
Cet acte se trouve P. 8/10 Registre Mariages Saint-Maurice-lès-Châteauneuf (71).
Et ca continue cette fois ci c’est un décès qui n’a pas été enregistré en temps et heure
Cette mairie
 était un peu « ollé ollé » sur les dates, les inscriptions au registres etc
Françoise PERRET, née le 24/09/1807 à Saint-Maurice-lès-Châteauneuf a épousé
Étienne BUISSON le 21/01/1933 à Saint-Maurice-lès-Châteauneuf.

Elle est décédée à Saint-Maurice le 23/11/1877.
Sont acte de décès n'a été rédigé que le 23/11/1903, avant que leur fils,
Antoine ne se marie avec Marie Rosalie MILLET...
J'ose espérer qu'il n'a pas conservé le corps de sa mère pendant 26 ans dans un placard... ou ailleurs !!!






Le mariage faisant l'objet de ce jugement n'apparait pas il est tout a fait normal sauf que dedans la future demande au tribunal civil de bien vouloir rectifier son acte de naissance qui est faux
   
       
 
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