Vienne (86) 

Montmorillon

Montmorillon Écouter est une commune du Centre-Ouest de la France, sous-préfecture du département de la Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitantssont nommés les montmorillonnaises et montmorillonnais1.
Entre 1968 et 1982, plusieurs campagnes de fouilles sont organisées et dirigées par Pierre Marcel sur le gisement de "La Piscine", site préhistorique situé à proximité du Centre aquatique de Montmorillon. L'archéologie a permis de mettre au jour des vestiges variés, témoignage de la présence d'occupations humaines durant la phase magdalénienne (entre -15 500 et -12 000).
De l’antiquité, Montmorillon ne conserve que peu de traces alors que la ville était située entre deux importantes voies romaines. Toutefois, le territoire semble avoir été occupé ponctuellement par de grands ensembles agricoles, artisanaux ou religieux (temple de Mazamas à Saint-Léomer)
Clodomir, en remerciement de la victoire de son père, Clovis, sur les Wisigoths en 507 dans les plaines de Vouillé et Lussac, fit construire un sanctuaire sur le coteau de Montmorillon, là où s’élève aujourd'hui l’église Notre-Dame.
La ville est citée pour la première fois à la fin du XIe siècle, dans une charte qui cite le seigneur de Montmorillon : Ranulfe. En 1050, Ranulfe est seigneur de Montmorillon et fit construire l'église Notre-Dame dont il ne reste que l’abside et le transept, le reste datant du siècle suivant. C’est autour de ces lieux que Montmorillon se forma, dans la rue qui grimpe depuis la rivière jusqu'à l’église Notre-Dame et dans les rues avoisinantes. Aujourd'hui, ce quartier revit grâce à l'installation de la Cité de l’écrit.

Le rapide essor de la ville est dû à la proximité de ses seigneurs avec les puissants comtes de la Marche ainsi qu'au développement des édifices religieux.
Toutefois, dès le XIIe siècle , des conflits apparaissent entre les comtes de la Marche et ceux du Poitou, et Montmorillon devient une place-forte frontalière. La ville et le château construit pour surveiller le passage de la Gartempe, se fortifient. C’est également au XIIe siècle que furent construits la Maison-Dieu, l’Octogone, la chapelle Saint-Laurent ainsi qu’une première église Saint-Martial dont il ne reste qu’une tour, base de l’ancien clocher.
Pierre du Marché fonde à Montmorillon la plus ancienne confrérie laïque d'assistance connue en Poitou. Elle obtient confirmation épiscopale et pontificale en 1107 lors du concile de Reims. C'est sur ce terreau que l'Hôtel Dieu de la ville a pu se développer par la suite. L'établissement est fortifié au cours de la guerre de Cent Ans.
Montmorillon devient ville royale au XIIIe siècle .
En 1372, Bertrand Du Guesclin (1320-1380), « un gentilhomme breton d’une grande laideur, ignorant et brutal, mais intrépide dans la mêlée et habile en ruse de guerre »4 mène la reconquête des provinces françaises sous domination anglaise. Ainsi, avec 3 000 aguerris, il entre en Poitou sous domination anglo-saxonne depuis le traité de Brétigny de 1360. Le premier assaut est donné contre le château de Montmorillon, « mal défendu, dont la garnison anglaise mal commandée ne pouvait opposer ni une longue ni une sérieuse résistance4 ». Les soldats de Du Guesclin s’en emparèrent et « passèrent tous les défenseurs au fil de l’épée »5. De nouvelles fortifications ont dressées en 1374 ou 1375, mais celles-ci furent insuffisantes lorsque des bandes de pillard entrèrent facilement dans la ville, 150 ans plus tard, et la mirent à sac.
Suite aux incursions de ces bandes, François Ier autorise la ville à se fortifier. Montmorillon devient le siège d'une sénéchaussée royale.
Montmorillon connaît de nombreux possesseurs jusqu'à la ruine du château au XVIe siècle .
Les fortifications de la ville ne lui permirent pas de résister aux canons des forces protestantes et elle subit, au total, cinq sièges, avant la fin du XVe siècle. Une période faste fait toutefois suite aux guerres de Religionmarquée par la reconstruction de la Maison-Dieu et le développement des foires.
La Fronde au XVIIe siècle et les guerres du siècle suivant épuiseront ses finances et lèseront gravement ses habitants même si la ville voit l'implantation de nombreux hôtels particuliers pour les familles nobles de la ville.
L'instauration de nouveaux impôts provoquait parfois une solidarité inter-classes : ainsi, en 1707, lors de l'établissement de nouvelles aides sur le vin, le maire lui-même provoque la résistance et l’insurrection. Il est jugé responsable de l’émeute qui a suivi6.
La période révolutionnaire ne se caractérise pas, à Montmorillon, par les mêmes excès que dans bien d'autres villes de France.
Montmorillon accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires7. Chef-lieu du district de Montmorillon à partir de 1790, puis sous-préfecture à partir du Consulat, Montmorillon conserve également un tribunal d'instance depuis cette époque.
Ruiné par les guerres de Religion, l'Hôtel Dieu est relevé par l'ordre des Augustins réformés, qui assument sa mission de soins médicaux et de charité jusqu'à la Révolution.
De grands travaux d'aménagement sont lancés aux XIXe siècle : un boulevard remplace les anciens remparts, un pont neuf est construit ainsi qu'un palais de justice. Une ligne de chemin de fer, reliant Poitiers et Limoges, est inaugurée en 1878.
Au XIXe siècle, il y avait une bibliothèque catholique gratuite, une bibliothèque des jésuites, une bibliothèque au petit séminaire et une bibliothèque « S.P. Montis Maurilionis ».
Transformé en petit séminaire au XIXe siècle, l'Hôtel Dieu a longtemps été une pépinière scolaire et un berceau de vocations ecclésiastiques.
Voici un acte de Naissance vu à Montmorillon dans la Vienne, le 23 décembre 1905 qui prête à sourire MAIS , je ne suis pas sûre que ses parents aient été bien inspirés en faisant ce cadeau à leur petit Noël ...
http://archivesnumerisees.cg86.fr/v2/ad86/visualiseur/registre.html?id=860034178
p 54 et 55 / 57
de ClaudiaTenardia

Cette naissance est amusante les parets ontpour patronyme PERE
ils n'ont pas trouvés mieux que de nommer leur enfant Noël
Pauvre gosse quels colibets a-t-il du supporter
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