Yonne (89)

Bazarnes

1570

          Vous trouverez un résumé l'histoire  de cette petite paroisse en 003-89-11 et  004-89-22

et à la page suivante le baptême de 2 cloches 1579 et 1591

       Après les actes insolites Je pourrais, mais ne ferais, "Les actes insolubles"....car ce dernier a donné beaucoup de travail à mon cousin Gérard qu'il en soit remercié ainsi que pour ceux qu'il me transcrit parfois.

 

http://archivesenligne.yonne-archives.fr/archives/visu/2404/1/daogrp/0?INBAAFFICHER=81  

       Deux actes insolites sur la même page, et de valeur historique , pour lesquels j'ai dû avoir recours à mon érudit cousin Gérard Bouquet.

       Vous trouverez ses commentaires.

       En travers de la page, on trouve ni plus ni moins que l'assassinat d'Henri III :

"Henri de Valois, en son vivant Roi de France et de Pologne fut blessé par un religieux jacobin nommé frère Jacques CLEMENT le mardi premier jour d'août en l'an Mil Cinq Cents Quatre-vingt Neuf. Le lendemain, infiniment.... (page rongée, mais le lendemain...il est mort !)". Ce Jacques Clément né en  Icaunie à Serbonnes en 1567  + en 1589

     Pour le grand acte, il pourrait s'agir de l'épitaphe de Monseigneur François 1er de GUISE, lui aussi mort assassiné , mais en 1563 (par Jean POLTROT de MERE, aventurier protestant) ; ce François de GUISE, surnommé "le balafré" (il avait reçu une lance dans la joue gauche au siège de Boulogne et Ambroise PARE, le père de la chirurgie, lui avait retiré le fer de lance avec "fracture d'os, de nerfs, de veines et d'artères") se couvrit de gloire à la tête des armées catholiques avant de pousser les réformés à la révolte et provoquer le début des guerres de religions. Son fils Henri de GUISE, lui aussi surnommé "le balafré" sera encore plus puissant, au point qu'Henri III le fera assassiner le 23 décembre 1588 et lui donnera comme épitaphe : "Il est encore plus grand mort que vivant ! ". Par la proximité des dates, je me demande si l'épitaphe du registre de Bazarnes ne concerne pas plutôt Henri de GUISE, peut-être appelé usuellement François comme son père.... Je choisis cette solution, d'autant qu'un petit mot venant dans le titre après "François" pourrait être "deux" les contemporains de nos campagnes l'appelaient peut-être François II de GUISE...

      Cet épitaphe est donc à la gloire de Henri (François II) de GUISE et fait sous la forme de poème épique, donc retraçant les exploits dudit, en vers...     

      J'ai donc commencé par chercher les rimes de fins de vers, ce qui aide.... mais la forme poétique ne favorise pas la compréhension ! A force de relecture j'arriverai peut-être à vous donner un texte cohérent mais je ne promets rien, car OUILLE OUILLE OUILLE !!!!!!!!!!!

     Voici ce que j'ai pu faire de mieux ; je suis sûr qu'il y a des erreurs mais comme il y a des abréviations, des "f" qui ressemblent à des "s" ou à des "t" ou à des "p", un vocabulaire et des tournures de phrase désuets, et surtout une écriture bien différente de la nôtre... je m'arrête là avant de friser le rendez-vous chez l'ophtalmo ! N'hésitez pas à changer des mots à votre...guise, ou a demander à des gens plus qualifiés... je ne serai bien sûr pas véxé ! Personne d'autre n'a répondu présent

 

EPITAPHE  de  MONSEIGNEUR  François DUC  DE  GUISE

 

Ci-gît le Duc de GUISE un homme dit invincible

Le même qui jamais n'eut en rien d'impossible

Le même du fond des fonds le magnanime coeur

Qui ne fut non vaincu mais cent fois fut vainqueur.

Le même qui pouvait bien faire mille passions

En son délibéré fasse sensation.

Le même qui a borné de Calais notre France,

Le même qui surmonta de César la puissance,

A Nancy et à Metz. Et le GUISE Duc fabuleux,

Mena et ramena préférence des Italeux.

Le même qui délivra ceux de Paris des craintes,

Et fait que là même y déploiera les contraintes,

Le même on ne donnait franchise mais trahison,

Aime donner cœur et clémence, amitié et raison.

Le noble cœur et vaillant, hardi, plein de grandeur,

Cœur martial, sans crainte mais sans peur,

Le même qui a usé pour l'homme et son Dieu,

Combattra le démon et suivra en chaque lieu.

Le même qui du tréfonds sonnera et record,

Devra donner sa mort au meurtrier de son corps.

Qui est si gentil, même quand tant on force et prise,

C'est le même, le François si vaillant Duc de GUISE,

Qui repose pour Sénat l'autel de Notre-Dame,

Le corps est à Joinville, au Ciel repose son âme.

  

Peux pas mieux faire....

On retrouve des allusions :

- a libéré la ville de Calais, dernière possession anglaise en France

- a battu les troupes de l'empereur Germanique ("César" mis pour "empereur" remplace Charles Quint)

- a été vainqueur en Lorraine, peut-être à Nancy et surtout au siège de Metz

- commanda une expédition en Italie mais ne pu rattacher le royaume de Naples

- allusion à l'assassinat d'Henri III qui l'avait lui-même fait assassiner

- le Duc de GUISE était aussi Prince de Joinville

 

second acte ci-contre

"Dépenses qui sont faites chaque jour en la ville. Du mieux auprès

du vrai : Deux cents boeufs, deux mille moutons,

Mille veaux, sept mille poulets et pigeons,

Deux cent soixante muids de vin sans cidres et cervoises,

Cinq cents grands muids de blé contenant chacun douze sétiers."

L'acte ci-contre

 

La Ville de Cravant fut commandé de fermer la

Second jour du mois de mars l’an mil trois cent

quatre vingt et sept les portes de ladite ville fermeront

pendant les ………………… ………………… et ……………….

L’an mil quatre cent quatre vingt huit

Mémoire retiré   …………sur lantien  terrier

Faict de la terre de Bazarnes le  dixiesme

Novembre mil quatre cent cinquante sept

Pour ………………vingtdeuxiesme

Comme en

Attenant le jardin # audessous le jardin du presbytère  est de la cure

 

Illisible  quant à la suite à cause de toutes les abréviations et mauvaise écriture du curé

 

 
le premier baptême de la  "clouche de a chapelle de l'hermitage" 1579 Suzanne" et "1591  baptême de celle appelée Antoinette"  J'ai un Anthoyne de Chastelux

Je n'arrive pas à déchiffrer "le beau linge" qui lui ont donné son nom pour celle nommée Suzanne, pour l'autre ce n'est pas mieux j'ai un Anthoyne de Roqueborne Marguerite Cabart

                   
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