Yonne (89) Gy-L'Évêque |
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Historique, en parti, puisé dans : histoire de Gy L'Évêque par Émile Tissier ancien maire de cette commune. |
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Dans son ensemble, le territoire paroissial est la propriété des évêques d'Auxerre qui ont disposé d'une "Maison" sur place. Ce bâtiment a existé à l'époque médiévale, mais n'est pas documenté après la guerre de Cent Ans. Au XVIIe et XVIIIe siècles, un receveur gère les droits locaux de l'évêque. La paroisse s'étend jusqu'à la révolution à la fois sur le village de Gy-l'Evêque et sur l'annexe de Vallan. Cette dernière deviendra tardivement une commune de plein exercice. A l'emplacement d'une villa romaine (Giacus), ont été trouvés les restes d'un four et des statues. Au Moyen-âge, une forteresse protégeait les terres des évêques d'Auxerre des incursions venues du sud. Construit à partir de 1854, le lavoir fait songer à un cloître. A l'arrivée, l'eau est déviée d'un côté vers l'abreuvoir, de l'autre vers le lavoir.
En face de l'église, le monument aux morts porte deux inscriptions : du
côté sud, Guerre à la guerre L'église Saint-Phal du début 13ème, tour, façade et muraille appartiennent à une construction ogivale datant de 1207 à 1220. Appuyée contre un talus, faisant face à une place publique, la façade est une belle construction au décor très soigné, avec élégance, harmonie décorative et richesse des sculptures. Détruite pendant les Guerres de Religion elle s'est effondrée une première fois vers 1600, et rebâtie. |
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Elle s’effondre une seconde fois en 1924. Un toit a été reposé en 1989 sur les ruines. A l'intérieur, sur le chevet, le magnifique "Christ aux orties" en bois datant du XVIIe s. fut découvert dans les ruines de l'église en 1935. Restaurée depuis peu de temps : ébrasements et voussures sculptées du portail 13ème, petite porte latérale de style flamboyant, fenêtres ogivales de part et d'autre, clocher massif 13ème avec arcature en tiers-point à gauche du choeur. La presse internationale cite la statue de bois du "Christ aux orties" (en fait un grand Christ en croix) trouvé dans les décombres par un apprenti bouilleur de cru à la recherche de combustible. Travaillé en plein bois, il fut jadis, peint ; des traces de jaune et de bleu se distinguent encore sur la draperie qui lui entoure les reins. Le corps s’avère d’un modèle prodigieux, les muscles, saillant sans exagération, sculpté par un maître qui connaissait déjà fort bien son anatomie. Mais le plus beau demeure la tête, expressive, douloureuse, poignante et cependant baignée d’un apaisement et d’une résignation sublimes. C’est tout une âme qui semble exprimée là et qui revit devant nous. |
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L'action du curé Verdier, doyen de Coulanges-la-Vineuse, puis de Jean Meunier (1927+2012), ont permis à l'Association du Christ aux orties de financer la remise à niveau des murs de l'église, la couverture de la nef, du chœur, des bas-côtés, la pose des vitraux et le rangement des moellons et éboulis dans un hangar. Cette réalisation essentiellement privée reste exceptionnelle au niveau français. Prés, vignobles et labours fournissent la subsistance de la population agricole durant des siècles. Le village est dans l'orbite économique de la ville d'Auxerre. Au plan judiciaire, il est administré par un lieutenant et un procureur fiscal de la seigneurie (épiscopale). Par ce biais, la famille Ansel se fait connaître dans les environs et y administre de nombreuses justices seigneurial. Aux XVIe et XVIIe siècles, des notables d'Auxerre d'apparence noble (les Fouldriat et les Leclerc) croisent des écuyers locaux (de La Ferrière et de La Roche). Le lavoir. Construit à partir de 1854, ce lavoir ressemble à un cloître où les colonnes qui soutiennent le toit ont été taillées non pas dans la pierre mais dans le bois. Une porte permet d'en interdire l'accès aux bêtes qui viennent se désaltérer à l'abreuvoir adjacent. Le linge ne risque pas d'être sali par l'eau boueuse, et les animaux n'ont pas à boire l'eau polluée par la lessive. |
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« Des profondeurs des abîmes »Oui c’est bien des profondeurs de l’abîme que s’est élevée cette voix. Elle se lamentait parmi les ruines, dans un désert d’indifférence. Et voici ce quelle disait :« Gy l’Evêque est une petite bourgade à quelque kilomètres d’Auxerre. La très belle église que l’on peut y admirer date du treizième siècle et a beaucoup souffert des guerres de religion. | |||||||||||||||
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7 vendémiaire an VIII + Madeleine Richard 51 ans épouse d' Edme Janin 15 vendémiaire +Jeanne Janin fille des ci-dessus 2ans 28 vendémiaire + Edme Thévenot fils d'Étienne et Madeleine Richard 2 mois 25 floréal + Étienne Bretagne 4 ans Fils de Germain et Jeanne Duru 27 floréal + Augustin Lami 4 ans fils de Germain l'ainé et Marguerite Marmagne |
18 fructidor + Jeanne Niquet Vve de Jean Petit 54 ans Tous ces décès dus à l'écroulement de leurs maisons causé par les inondations 18 fructidor + de Marguerite Lapert épouse de George Guilleriau 53 ans. Touvée et tirée de dessous les glappins 18 fructidor + Catherine Duru fille de Laurent et de Catherine Bertheau 2 ans. Levée et tirée des eaux |
Attestations par le Maire, adjoint et conseil général de la municipalité conjointement avec Edme Bourguignon certifions tous ensemble que les actes .............. de décès inscrits au présent tableau sont mois et jours de leurs décès et occasionnés de leur morts comme aussi nous attestons que les registres où étaient inscrits les décès avant le 18 fructidor dont ........ et ont été enfouis dans les glappins ledit jour du 18 fructidor an VIII sans pouvoir reconnaître Fait à Gy ce dernier jour complémentaire an VIII |
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Bénédiction des deux cloches de l'église de Vallan devenue en 1789 paroisse à part entière. |
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L'an mil sept cent quatre vingt neuf, le premier juillet a été bénite dans la chapelle de la commanderie d'Auxerre par moi Charles Étienne Petit, curé de Gy L'Évêque et Vallan en présence de Maître Jacob Nicolas Edme Duplesssis chanoine de la cathédrale faisant fonctions: de desservant de ladite chapelle, une cloche destinée pour l'église de Vallan, elle a été nommée Marie le parrain a esté Edme Guillaume ecuyer de Lainsecq chevalier seigneur de lainsecq étant ces lieux aussi capitaine au corps royal de l'artilleriee chevalier de l'ordre royal et auxiliaire de Saint-Louis et la marraine Jeanne Louise Magdeleine Dufour demeurant à Auxerre qui ont signé avec nous | L'an mil sept cent quatre vingt neuf (même jour) a été bénitee dans la chapelle de la commanderie d'Auxerre par moi Charles Étienne Petit, curé de Gy L'Évêque et Vallan en présence de Maître Jacob Nicolas Edme Duplesssis chanoine de la cathédrale faisant fonctions: de desservant de ladite chapelle, une cloche destinée pour l'église de Vallan, elle a été nommée Marie le parrain a esté Germain Lazare Borne de Pierre fils pensionnaire du roy chevalier de Saint-Louis, capitaine commandant des grenadiers du régiment de Normandie et la marraine Thérèse de la Porte épouse de maître Claude Choppin écuyer lieutenant assesseur de la marichaussée d'Auxerre, Bailli de Vallan seigneur en partie d'Argenteuil les chevaliers la cotière et autres lieux qui ont signés avec nous. | ||||||||||||||
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