Yonne (89) Joigny Paroisse Saint-Thibault |
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1748 |
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référence : BMS 1748, 5MI 479/9 page 30/36 |
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La tradition veut, qu'à l'extérieur de la ville de Joigny, fondée à la fin du Xème siècle, non loin des portes, il y ait eu une chapelle. C'est là que s'arrêta le corps de Saint Thibault, mort en Italie en 1056 et ramené à Sens à la demande de son frère Arnoult, abbé de Sainte-Colombe de Sens. |
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Une légende raconte qu'un bossu resta prier toute la nuit le saint à l'occasion de son passage qui l'exauça! De nombreuses personnalités furent paroissiens en ce lieu: Etienne Porcher, maître des garnisons de vin et sergent d'armes du roi Charles V... Mais aussi sainte Madeleine-Sophie Barat, fondatrice des religieuses du Sacré-Coeur baptisée dans cette église en 1779. |
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L'église
Saint-Thibault conserve un très riche patrimoine d'art sacré. De nombreux
tableaux sont visibles dans l'église (saint Augustin, saint Nicolas...). Ils
sont tous répertoriés et font l'objet de restauration depuis 1987.
Vous pouvez également admirer de belles statuaires datant du XIIIème siècle
(gisant), du XIVème siècle (vierges à l'enfant) et du XVIème siècle (piéta;
haut-relief provenant peut-être d'un ancien jubé).
Les vitraux datent pour l'essentiel du XIXème siècle. Ils relatent la vie de
nombreux saints importants pour Joigny ou pour cette période tels saint
Vincent de Paul et sainte Madeleine-Sophie Barat. Sans oublier celui de
Notre-Dame de Lourdes. Du XIXème siècle également, date le chemin de croix qui est un très bel exemple de l'art de l'émail. Et enfin, L'orgue Daublaine-Callinet a été installé en 1842, classé en 1980 et restauré en 1986. |
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Cette année 1748 le 18 may sur les huit heures du soir il vint un si grand orage accompagné de gresle et d'une grande quantité d'eau que les terres de vignes de a montagne de Saint-Jacques les pesseaux qui .étaient alors refendus furent emportés, ce qui ravagea les vignes qui avaient commencé à pousser. Que plus des quarante à cinquante toises des murailles des capucins, tant du coté des vignes que sur l e chemin au droit de Trianon furent renversées et les pierres, précipitées par la force de l'eau, dans la rivière, que l'eau qui vint par la porte du Bois remplit la plupart des caves emportant avec elles, des poutres, des charrettes et tout ce qu'elle rencontra, remplit les rues par où elle passa, de terre et de pierres à la hauteur d'environ un pied. La même chose arriva encore quinze jours après presque avec autant de violence |
1765 |
http://archivesenligne.yonne-archives.fr/archives/visu/11097/1/daogrp/0?\INBAAFFICHER=14 |
Monsieur Charpentier Feuillebois a fait passer à l'intention de toute la liste l'acte dont vous allez prendre connaissance ci-dessous. Découverte et exhumation d'un cercueil de plomb qui serait celui de Jeanne Comtesse de Joigny + en 1336. Charles II de Valois « le magnanime » 1297 / 1346 Comte d'Alençon, de |
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Chartres, du Perche, de
Porhoët et de Joigny épouse en 1314 Jeanne (+1336), Comtesse de Joigny,
fille de Jean II "Blondel", Comte de Joigny.
C’est Jean II qui, le 20 janvier 1302, affranchira totalement la ville
moyennant 4850 livres, sous réserve des droits des comtesses douairières
Isabelle de Mello, sa grand-mère et Marie de Mercoeur, sa mère. Son frère cadet, Robert, devint évêque de Chartres, sa sœur Isabelle épousa Haakon de Norvège. Sa fille unique, Jeanne, épouse Charles de Valois, neveu de Philippe le Bel et frère de |
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Philippe VI; elle meurt
jeune sans enfant après avoir fondé l’hôpital de Tous-les-Saincts, dans
le faubourg du pont. Des études récentes montrent que le comté lui-même ne verra le jour qu’au milieu du XI e siècle avec Geoffroy de la famille de Joinville, mais c’est son fils, Renard Ier qui, le premier, porte le titre de comte de Joigny. Cette dynastie, qui comprit 14 comtes, s’étendit sur trois siècles. Installée sur place, dans son château, elle permit à Joigny de se développer démographiquement et commercialement. Les premiers comtes de Joigny créèrent deux prieurés, à Joigny même et à l’Enfourchure, la Chartreuse de Valprofonde et deux abbayes importantes: les Echarlis et Dilo. Ils participèrent aussi à la création des deux commanderies : La Madeleine, la templière, et Saint-Thomas, l’hospitalière. Enfin, avec les habitants, ils furent à l’origine de l’hôtel-Dieu Saint-Antoine et des maladreries Saint-Jacques et Saint-Denis de Léchères. Dynastie brillante, elle s’allia aux plus grandes familles. Guillaume II accorda les premières franchises aux bourgeois de Joigny. |
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