Yonne (89) Massangis 1764 |
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Les fardiers servaient à transporter les gros blocs à la gare de Massangis pour être transbordés sur wagons puis expédiés vers Paris ou d'autres destinations. * On employait dans toutes ces carrières un charron-forgeron. Ces évolutions n'empêchent pas le travail du carrier de rester pénible à l'extraction sur le massif très pentu de Au début du siècle, les carrières de Massangis comptaient environ 200 ouvriers. Actuellement, ils ne sont plus qu'une trentaine. Cependant, malgré les progrès techniques, les conditions de travail restent difficiles et risquées. |
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*J’ai visité il y a quelques
années les carrières de Taingy où a travaillé le Grand Père de mon Mari,
sensiblement les mêmes sauf qu’elles étaient souterraines, mais les outils
employés étaient les mêmes. Le
village de Massangis est cité en 1145 sous le nom de "Massengi". Fief
relevant de la seigneurie de L'Isle-sur-Serein, puis il a appartenu en 1612
à l'abbaye de Reigny. Le village de Civry, mentionné au XIIe siècle sous le
nom de "Sivriacum", relevait du chapitre de Montréal. Cette commune a été
rattachée à celle de Massangis en 1965. Vers la fin du XIX, début du XX siècle, des entreprises importantes d’extration s’implantent mais Il y a toujours beaucoup de travail manuel à exécuter apparition des treuils à main et à manivelle, des chevaux pour déplacer et transporter des blocs à l'aide d'un trinqueballe ( voiture à roues très hautes sous laquelle les blocs étaient suspendus) qui desservait le chantier de taille. |
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Dans les environs se trouve le village disparu de Villiers-Tournois, détruit pendant la guerre de Cent Ans. Massangis vivait aussi de l’extraction à ciel ouvert et de la taille de la pierre depuis près de 900 ans. Au XII siècle, certains petits exploitants possédaient un terrain duquel ils extrayaient la pierre à la main à l'aide de pioches à pic, de pinces, de barres à mine etc.pour lever les plaquettes . Ces pierres étaient utilisée pour faire des bordures de trottoirs, ainsi que des moellons pour construire les maisons du village. |
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Cela se passe en 1764. époque où les parisiennes, enfin celles qui en avait les moyens, mettaient leurs enfants en nourrice auprès de femmes du Morvan mais aussi d'autres lieux. C'est ainsi que dans tout l'Yonne, on en rencontrait dans pratiquement tous les villages où des mères venant d'accoucher pouvaient aussi les nourrir. Souvent elles allaient même les chercher, mais là, il semblerait qu'on lui ai amené le bébé. C'est ainsi qu'Anne, veuve de Jean Gueneau, va déclarer le décès de ce bébé qu'elle avait en nourrice depuis quatre oou cinq mois et venait de Paris. Par contre elle ne connaît pas son nom et malgré tous les efforts du curé qui, lui, ne voulait pas enterré chrétiennement un enfant sans savoir d'abord s'il avait été baptisé. Il alla même jusqu'à envoyer la justice chez cette pauvre femme pour lui faire avouer son nom..... Que pouvait-elle dire d'autre ? Elle précisa seulement que c'était le sieur Barrey qui lui avait amené ces enfants, lui promettant le congé de renvoi et l'extrait baptistaire de l'enfant. Par contre elle connaît la grand mère, Mme Poirier avec précision de domicile :rue du Roy de Séville (où ?) Enfin de compte le curé l'inhumera dans cimetière de l'église, en présence de etc. etc. Deux pages d'acte pour si peu et surtout en venir au même. |
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