Yonne (89)

 

Serbonnes

1703

     

  Rien comme historique sur cette paroisse

        Eglise Saint-Victor: (16e siècle). Le choeur et le transept : inscription par arrêté du 30 mars 1926.

        Le musée de la poupée Corolle

         Par contre le château du petit Varennes m'a intrigué et j'ai découvert ce qui suit :

         -Famille de Brunel de Serbonnes

          Famille noble et ancienne originaire de Guyenne et fixée depuis 3 siécles à Serbonnes près de Sens. Elle remonte à André de Brunel vivant en 1317, grand maître d’hôtel de France sous les rois Philippe le Long, Charles le Bel et Philippe VI.

   Cette famille a contracté des alliances avec les maisons         

 

 

   les   plus distinguées, elle a donné des officiers connus pour leur dévouement à la cause royale, à l’époque de la Révolution.      Armes : D’argent au chevron d’azur, chargé de trois fleurs de lys d’or couronne de marquis.Famille noble originaire de Guyenne et fixée depuis près de 3 siècle dans cette paroisse

          Cette génénalogie, serbonnaise  connue, débute vers 1317 pour ce qui est dans l’Yonne,  avec :  André de BRUNEL, Grd maître d’hôtel sous Philippe le long et autres rois suivants. Il se maria à Marie de VIEUVILLE dont descendant jusque vers 1740 où nous trouvons toujours cette famille  en la personne de Louis Henri de Brunel  II  qui épouse Edmée Mittet dont :

          Louis François de Brunel, écuyer, seigneur de Serbonnes et de Varennes, servi plusieurs années

dans le égiment de la reine, dragon, il se maria en 1769 avec Marie Cécile TARIN  morte guillotinée suite à un jugement révolutionnaire en date du 2 juin 1794 pour avoir aidé son fils à s’expatrier.

           Ces renseignements m’ont été fournis par une généalogiste descendante de l’union ci-dessus.

Vous trouverez tous les détails de cette généalogie sur le lien ci-contre .  http://books.google.fr/books?id=rdz2BtXW_IAC&pg=PA227&lpg=PA227&dq=famille+de+Brunel+de+Serbonne +nobiliaire&source=bl&ots=OP7xbYnERF&sig=L7_G_nNU6uvk1AuUk_NaF4MZ1vQ&hl=fr&sa=X&ei=-LP9TuUDxsvxA5Sf-dYB&sqi=2&ved=0CEMQ6AEwBA#v=onepage&q&f=false  

                Le roi ne succombe que durant la nuit, après avoir désigné Henri de Navarre comme son successeur.

     Le corps de Jacques Clément a subi le châtiment réservé aux régicides : il a été écartelé puis brûlé.

 Il faut rappeler  Jacques Clément (1567-1589) moine dominicain, assassin du roi Henri III le 1er août 1589.

Né à Serbonnes en 1567. Fanatique, il prend le parti de la Ligue catholique, avec l’idée de « tuer tous les hérétiques ». Peut-être manipulé par la duchesse de Montpensier, il quitte Paris le 31 juillet 1589 pour joindre   Saint-Cloud d’où le roi commande le siège de Paris.

      Il accompagne alors Jacques de Guesle, pour rencontrer le roi. roi, sous prétexte de lui remettre un

 

Entrant tous les deux dans la chambre du
message confidentiel[1], fait mine de prendre ces lettres, sort un couteau et poignarde Henri III au ventre[2]. Le roi parvient à frapper son assassin et les cris du roi (« Méchant ! Tu m’as tué ! ») alertent les gardes, les fameux Quarante-cinq, qui transpercent Jacques Clément de leurs épées avant de le jeter par la fenêtre. Le roi ne succombe que durant la nuit, après avoir désigné Henri de Navarre comme son successeur. Le corps de Jacques Clément a subi le châtiment réservé aux régicides : il a été écartelé puis brûlé.

Ci dessous la bénédiction des trois cloches de l'église de Serbonnes.

     La première et plus grosse se nomme Élysabeth

     La seconde se nomme Catherine

     La troisième nommée Marie Anne.

                                                       le musée de la poupée corolle

         Pour terminer cette petite intrusion dans cette paroisse, une histoire de crime qui s'est passé pratiquement à l'entrée de ce village, sur le chemin qui mène de Courlon à Ste Colombe

(D’après une recherche effectuée en 1901 par Victor Guimard, instituteur à Courlon-sur-Yonne.)

            En cette lointaine époque, chaque premier septembre à Courlon, était jour de la fête patronale de Saint-Loup et était aussi jour de grande foire au monastère de Sainte Colombe.

 

Beaucoup s’y rendait.

C’était le cas de Félix Mahy, marchand de son état.

On a tout lieu de supposer qu’il profitait du voyage jusqu’à Sainte Colombe pour déposer tout ou partie de l’impôt qu’il collectait pour le compte des moines.   Mahy et son fils sortaient du village quelques deux heures après. Ils avançaient doucement, ensommeillés. Bientôt la masse sombre de gros buissons se dressa devant eux dans l’obscurité. Le fils sur la charrette cingla ses chevaux d’un coup de fouet et la charrette avança plus vite. Du milieu des buissons, s’élance un homme armé d’une sorte de bâton blanc. Il en décharge un coup terrible sur la tête de Félix Mahy qui tombe de son âne, hurlant à la mort. Son fils saute de sa voiture et s’élance au secours de son père ; il se trouve face à l’assassin dont il ne peut distinguer les traits qui lève à nouveau son arme. Pris de peur, le jeune homme s’enfuit à toutes jambes du côté de Serbonnes. 

       Il était donc chargé d’une forte somme, logée dans une bourse qu’il fixa à sa ceinture. Les deux hommes partirent, deux heures sonnaient à l’horloge de l’église. C’était une nuit très noire: aucune étoile ne brillait au ciel masqué d’épais et sombres nuages.Loup Lefranc, vigneron, et sa femme Anne Guillot partis avec deux ânes cheminaient dans l’obscurité lorsque, quelques centaines de mètres après avoir quitté Courlon, ils furent interpellés par une voix d’homme paraissant venir de derrière la haie d’une vigne. Il ne se découvrit point et fit comprendre qu’il attendait quelqu’un d’autre.      

 Arrive un habitant de Vinneuf, Il s’arrête vers le blessé, le questionne et, à cet instant réapparaît

      Le criminel. Il lève sur Bertauche le bâton qu’il tient à la main, mais Bertauche s’enfuit après avoir rattrapé son cheval.
        L’assassin s’acharne sur sa victime, lui entame la gorge, lui arrache sa ceinture et disparaît dans les ténèbres. Le crime est accompli.    Le fils Mahy, n’ayant trouvé personne à Serbonnes pour lui offrir de l’aide, revint sur le théâtre du crime où son père venait de décédé. Puis rentra à Courlon avertir les habitants.

En hâte, des dizaines de personnes coururent au lieu où le drame s’était déroulé. Accompagné d’amis d’autres paroissiens, se rendirent faire la déposition de cet assassinat. Le nécessaire fut fait après des autorités, les alentours fouillés etc.. rien ne permit de découvrir d’indices.
            Le curé Langlois y annonça qu’une croix serait érigée à l’endroit où le malheureux avait trouvé la mort « Croix à Fli Mahiu ». Son emplacement se situe !!!! à quelques centaines de mètres des premières maisons de Serbonnes.
            Les curés de Courlon, de Vinneuf, et de Serbonnes, déclarèrent que quiconque connaissait quelque fait était tenu sous la menace des peines édictées par l’Église (l’ex-communication) d’en faire la révélation

         Les rancœurs allèrent bon train jusqu’à la dénonciation d’un homme : CLAUDE LENGRAND.

          Le 9 octobre, les archers arrivèrent à Courlon : Claude Lengrand fut placé en garde à vue. L’arme présumée du crime, le croissant de Claude Lengrand, fut saisie et, elle aussi, déposée au greffe.

Suivirent alors plusieurs interrogatoires et confrontations. le jugement ne put faire la lumière sur cette affaire. Claude Lengrand échappa à la torture revint à Courlon. Deux ans plus tard il accompagna sa pauvre mère en sa dernière demeure. Puis il partit avec ses frères et sœurs là où personne ne le connaissait.

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