Yonne (89) Saint Aubin Châteauneuf 1756 |
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La commune de Saint Aubin est habité depuis l'âge de la pierre (Gros nucleus trouvé sur la commune) et l'époque Gauloise. Cette dernière a façonné le nom des hameaux, des lieux. La motte féodale certainement érigée au IXe siècle fera place à un |
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château en pierre au XIe siècle, XIIe (d'où le Château Neuf). Autour de l'église existent des traces d'anciennes fortifications. L'espace compris dans cette enceinte s'appelle le Fort[1] | |||||||||||
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Ce sont les moines cisterciens qui ont donné à la commune les formes que nous lui connaissons (forêts, champs, étangs) au XIe siècle. Serait-ce eux qui l'appelèrent Albinus, Sanctus Vestiges préhistoriques et antiques Vestiges de La Tène Ferriers. Particularités Village |
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perché Vestiges de la motte féodale, près de l’égliseGénéralités historiques Cité en 1163 "Sanctus Albinus" Terre appartenant au chapitre cathédral de Sens jusqu’à la Révolution | |||||||||||
L'église Saint Aubin et Saint Léonard),
Eglise de la Sainte -Croix : nef principale avec voûte de bois en berceau XVème siècle, nef latérale voûtée d’ogives (pendentifs), abside à 3 pans XIIIème siècle, baies cintrées, travées ogivales XVIème siècle, clocher-porche 1870 ; retable de la Cène en bois polychrome XVIème siècle, fragments de vitraux XVIème siècle, statues d’art populaire en bois, bénitier XIIIème siècle, tableau du Christ guérissant les malades par Falcucci. |
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Personages
liés à cette paroisse Le colonel Gobert qui commandait le 5e régiment de cuirassiers à Waterloo |
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est enterré dans le cimetière communal.Robert Falcucci (1900-1989) Peintre de talent Jacques Mars né à Paris le 25 mars 1926. Jacques Hochard (Jacques Mars, de son nom d'artiste) Méphisto du Faust de Gounod qu’il |
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interpréta plus de 300 fois. Il fut un des piliers de la troupe de l’Opéra de Paris et de la salleFavart dans les années 50 et 60.Il repose dans le petit cimetière du village de Saint-Aubin-Château-Neuf. Le Père Jean-Alype Noirot, historien de grande valeur, reconnu par l’Académie française et honoré du "Prix Bourgogne" par l’institution littéraire de même nom.
Monuments Le moulin du Berceau a été racheté par la commune et des bénévoles d'une association ont reconstruit le bief puis ont installé une nouvelle roue. le puits-bouillant, qui n’est accessible que par des spéléologues. Puits ouvert en 1850 dans le but de trouver de l’eau un original Aristide Beguine l’achète pour y installé un bélier hydraulique il abandonnera son projet désabusé et ruiné. Entre 1947 et 1952 des groupes de spéléos travaillent sur la cavité et permettent de trouver la rivière en amont. Voir : http://www.scchablis.com/Site/Speleo/Invent/89/89334/puits_bouillant.php le descriptif Les fontaines et lavoirs 1) de Beauceron 2) de Lampi Les châteaux Le château Borin (je n'ai pas trouvé d'explicatif ...... sur ce dernier Le château de Frauville et le parc pour son étang, son verger et son jardin. Les Courtenay de la branche de la Ferté-Loupière furent en possession des fiefs de Frauville et de Fumerault aux XVIème siècle et XVIIème siècles Châteaux aux lieux dits : La Racine (frontons XVIIème siècle, colombier), Baurin (boiseries et collections XVIIème siècle), Frauville XVIIIème siècle (parc et douves) . Beaux sites Panoramas Grottes du Puits-Bouillant, Forêts. Le château de Fourolles XVIIème siècle constitué du logis, escalier et de communs entourés de douves, d’un pont-levis, a été inscrit monument historique le 17 février 1989. Il se situe au Hameau du Buisson-Saint-Vrin, Construit sur l'emplacement d'un édifice existant déjà au XIIe siècle, grand logis harmonieux, fief en lieu franc, le château a, au cours des siècles, vécu l'Histoire de France au rythme de ses illustres et nombreux propriétaires. Antoine de La Salle, Soufflot de Magny y séjournèrent. Inscrit pour les façades extérieures, communs, douves, escalier et toitures à l'inventaire des monuments historiques en 1985, il est aujourd'hui la propriété d'un médecin qui a entrepris de le restaurer et de l'ouvrir à la visite Le château de Fumerault pour sa pièce d'eau sont inscrits au pré-inventaire des jardins remarquables. Il est fait une première fois mention de « domaine de Fumeraut » lorsque le roi Louis VI le Gros l’offre à son fils cadet (Pierre Ier de Courtenay). En 1556, le fief de Fumerault, auquel est reconnu droit de « haute, moyenne et basse justice » est propriété des seigneurs de Courtenay et semble n'avoir porté alors qu'une demeure fort modeste. Il a également droit de « colombier » (le colombier subsiste) et de « pont levis » (ce dernier droit ne sera pas utilisé). |
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C’est en 1673, sous Louis XIV, que le domaine devient la propriété d’Adrien Rollin, curé de Saint-Merry, à Paris, célèbre par ses démêlés avec les jansénistes. Natif de Saint Aubin et fils d’Eloi Rollin, le prévôt de justice du seigneur de Courtenay. Ce dernier acquiert également Fourolles (acheté de Leonce de France) et le domaine de Beaurin. Adrien devenu Adrien Roslin de Fourolles est sans doute à l’origine de la plantation d’un chêne quenouille ou chêne fastigié aujourd’hui tricentenaire et le plus important de cette variété en France Et un Tulipier de Virginie presqu'aussi âgé. Au début du XXe siècle, il prit le nom de château de la Ricardière durant deux décennies. En 1720, les deux domaines seront à nouveau unis, Fourolles est alors la « maison noble » et Fumerault le « pavillon ». Sous l’impulsion de Catherine de Montmerqué (veuve de Noël Yacinthe Roslin de Fourolles) le domaine de Fumerault prend un nouvel essor. Vers 1730 le Vrin est décrété apte au flottage des bois, le domaine est exploité, agrandi de nouvelles terres (ferme et bois de Beauregard). Le Berceau et les Meilliers sont propriétés des domaines de Fourolles et Fumerault. En 1788, celui-ci vend Fumerault à François Roslin sieur de Préval et de Beaurin dont la famille le conserva jusqu'en 1817. Pierre-Frédéric Lemonnier s'en porte alors acquéreur. En 1798, le propriétaire se sépara de Fourolles et fera construire l’actuelle maison noble. La maison noble se verra ajouter deux ailes. Est complétée par des communs, un colombier et une maison ancienne, un crucifix à l'emplacement d'une ancienne chapelle. En 1851 Charles Bazin prend possession du domaine qu'on appelle alors La Ricardière, sa femme en ayant hérité de Pierre Frédéric Lemonnier dont elle est la petite nièce. Une fille Bazin épouse un membre de la famille Jauffret qui vend le château, en 1920, au comte Rossi di Montelera, propriétaire de la firme Martini. Fumerault devient en 1958 la propriété de la famille Moreau. |
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Je ne transcrit pas cet acte il est bien lisible. |
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