Yonne (89)

Taingy 1646

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Taingy : 1624 - 1667 _ Page 180 // 222 _ a2
Prévoir tube d’aspirine. Je n'ai pas pu transcrire.

    En 1992 « Les Amis du Patrimoine de Taingy » désiraient donner une reconnaissance nationale et internationale à leur village par la création des Armoiries de Taingy.

     Pour la première fois, en France, une proposition d’Armoiries Villageoises était acceptée avec les compliments du Conseil Français d’Héraldique dès sa présentation initiale.

     Les Armoiries de Taingy se lisent comme suit : 

« D’azur à une épée renversée de Saint Martin d’argent, garnie d’or, pommetée de gueules, brochant sur 2 épis de blé d’or posés en sautoir ; au chef parti :

-a) d’argent à trois anilles de sable

-b) d’or à 3 tourteaux de gueules ».

- L’épée de St. Martin en plein abîme parce que ce Saint homme est le saint patron de la paroisse et aussi pour honorer son passage sur le territoire du village lors de son voyage à Auxerre. L’abîme, de couleur Azur, signifie qu’il s’agit là des armoiries d’une contrée

de France

.- Deux épis de blé en sautoir rappellent les privations consenties par les habitants

 -Trois anilles au franc-quartier obligent à se souvenir qu’en ce lieu existaient trois moulins L’anille est cette

pièce de fer forgé servant à immobiliser les ailes du moulin dans le sens du vent. Les trois tourteaux des Seigneurs de Courtenay et Ducs de Nevers suzerains de Taingy rappellent l’appartenance.

-    Des Armoiries de Taingy, nous dirons :«  Voici un village de France dont l’histoire est liée aux Seigneurs de Courtenay et Ducs de Nevers, dont le Saint patron est St. Martin et qui possédait trois moulins à vent sur son territoire.Son

histoire liée à la culture du blé représente une grande part de la réalité et des réalités vécues par les villageois de cet endroit ».

     Bâti sur une pente escarpée, le bourg domine Taingy la Vallée. Le fief de Taingy relevait de la châtellenie de Druyes Les Belles Fontaines et appartenait aux Comtes de Nevers.

   À Taingy La Vallée, découvrez le lavoir fontaine du 19e siècle, charmant et parfaitement restauré, ainsi qu’à Aubigny le curieux lavoir à auges récemment rénové.

     Dans le bourg, les petites ruelles et les sentiers caractéristiques, l’architecture verticale typique de la Forterre, le blanc des constructions en pierre de taille, souvent rehaussé du brun rouge des assemblages en briques de la Puisaye voisine.

     L’Église Saint Martin du 16e siècle est un édifice imposant de pierre blanche de style gothique flamboyant, composé d’une vaste nef, d’un choeur, et d’un portail surplombé de splendides chimères.

   Le village de Taingy culmine à 386 mètres, il est le toit de la Forterre. Aux alentours de Taingy on peut visiter  les carrières de pierre d’Aubigny d’une exploitation intense.     

      L’évolution des techniques a permis le lancement de programmes de construction de plus en plus importants.

      Les besoins en pierre sont devenus énormes, en particulier pendant la rénovation de Paris par le Baron Haussman. Le produit des carrières de Forterre a été employé dans l’Yonne et en Bourgogne pour la construction de très nombreux édifices publics.

     À Paris, la pierre de  Forterre  a   servi   à   la construction de bâtiments importants : l’Hôtel de Ville, le Conservatoire des Arts et Métiers, le Jardin des Plantes récemment rénové, les piliers de la Tour Eiffel, et bien

  sûr l’Opéra Garnier.

   En 1850, les carrières de  Forterre  employaient   

1000 ouvriers dans l’Yonne.   

 L’exploitation a cessé en 1940 car la pierre fut supplantée par le béton et le parpaing.

     Seulement un cinquième du gisement de Forterre a été extrait

 Aujourd’hui les Compagnons utilisent La Carrière comme un lieu de transmission de leurs savoirs et de leurs pratiques.

Site touristique fascinant, La Carrière est devenue, depuis la mise en lumière en 1992, une fabuleuse vitrine de la pierre, une véritable cathédrale à l’envers qui s’ouvre devant vous.  

     La pierre est un calcaire très compact, blanc, à grain fin, que les tailleurs de pierre appellent demi-ferme, et qui se prête parfaitement à la sculpture et à la construction dite en pierre de taille.

  Seize carrières souterraines ont été ouvertes au cours des siècles. Le début exact de leur exploitation reste inconnu.

     Des fouilles dans La Carrière d’Aubigny et dans le village mérovingien de Jeuilly, tout proche, ont permis de découvrir des pièces de monnaie romaine, en particulier une à l’effigie de Domitien II, Empereur en 81.

La Carrière était exploitée donc déjà exploitée à l’époque gallo-romaine.

     Au début, la pierre était utilisée à des fins religieuses : sculptures et sarcophages de pierre. Deux cercueils sont visibles dans une salle de La Carrière.

     L’extraction s’est poursuivie au Moyen-Age et à l’époque Renaissance. Et c’est au 18e et surtout 19e siècle que La Carrière a été le lieu    

Dans le jardin public, une statue monumentale, L’Éveil de l’Enfant, oeuvre du sculpteur Sylvain Raud, symbolise le Troisième Millénaire et l’espoir dans l’avenir de l’Humanité.

C'est un baptême: Léonard Fils de François Marion et de Edmée Lalouat 23 janvier 1696 ???????? (il me semble lire "nonante six" c'est tout ce que j'ai pu en tirer, mis à part quelques mots par-ci par-là mais que je ne peux abouter

Le 23e jour de janvier mil six cent   quarante six fut baptisé Léonard fils de    François Marion, fileur et Edmée Lalouat

laquelle au ....... et ...........   

.........entre les ........ parties se seroient    séparé? et absents l'un et l'autre   

..... ..... .....   plusieurs ........mesme qui

l'auront recognu ledit Regné MARION 

père et ladite  Françoise ............ ......... ..... 

 ligne illisible

de la part de ladite Francoise Marion sa

......... proche .... pour cet enfant .........   dudit baptisé [1 mot] et certains

Le xxiii (23) jour de janvier Mil six cent
quarente six fut baptise Leonard fils de
francoise Marion femme de Edme Labonat
Laquelle au subirt? de certains grabuges et
? entre les dictes parties se seroint
separees & absentees lun de lautre
seize mois sont & plus ainsi mesme que
l'auroit recongnu ledict regne Marion
pere de lad[ite] francoise ? que ?
nous, en ? ? ? avoir este M?
de la part de lad[ite] francoise Marion se
voyant proche de s? pour cet enfant ?
dudit baptisé a lencontre de certain habitant
du bourg de taingy nomme huber lefevreau
Mareschal ou elle se seroit rendue
d? et conste? que le[dit] lefevrau
? et ? ? ? avec elle
? de ? il luy auroit
le[dit] enfant lequel p? nestant ?
?ier ami pourroit prendre leurs? t?
cest pour quoy les[d[it] regne Marion et autres
parents de lad[ite] Marion mere dud[it] baptisé

 

 

habitants       du bourg de Taingy nommé Hubert LESOUREAU?    mareschal en cette paroisse?….  etc etc   

Tout est intranscriptible

Merci à André Fournerat qui en a tiré ce qui est au dessus

Taingy  1674/1699  Page 16  Les redevances du curé

J'ai donné à Jacques Botté pour la façon de meusnerie et fait

et autre quarente deux sols  la première  foye, plus vingt quatre

sols six deniers, plus trente et un sols six deniers estant à

Escamps, plus le dimanche quatorze juin ay donné soixante

sols pour avoir une (faux) ? le tout montant à 8 livres moins deux sols.

J'ay donné à ma servante Dame Marie  trente sols pour donner

à Louis Meusnier, plus trente sols que je luy tient  compté sur ce que

me donne Edme Bertrand auquel elle devait lesdits trente sols plus

trente sols que je luy ai donné le dernier septembre

pour aller à Auxerre

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