Yonne (89) Treigny an 6 |
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Je ne mettrai pas d'historique voir Treigny-1. En plus les deux actes sont assez grands en texte. Il y avait des paroisses où les prêtres étaient avares de papier et d'autres où ils étaient très loquaces tant pis pour les pages utilisées. Ces deus actes se passent la même année. le premier est la noyade de la dame Marguerite Guenot, tombée dans un puits et le second Laurent Roy est mort tué par le tonnerre ces deux actes avec tous les renseignements que souhaitent lire le chercheur. |
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Voyez tous les détails fournis du pourquoi de la lessive au comment de l'accident, c'est assez rare qu'il y ait tant de renseignements c'est le motif de cet acte qui en lui-même n'a rien d'autre de particulier que toute cette explication Ci dessous c'est l'accident mortel dû au tonnerre |
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Laurent Roy décède d'un coup de tonnerre, assez banal mais la description du cadavre, de ses plaies etc.... est assez surprenant. Sont comparus etc. etc. qui ont vu un enfant venir en criant qu’il avait vu un pâtre dans la pâture de Jean Roy qu’un coup de tonnerre venait de terrasser sous un chêne de ladite pâture. Il l’aurait appelé et ce dernier ne répondant pas il pensa que le tonnerre l’avait tué. Les comparants se sont rendus sous le chêne et après examen du mort ont déclaré qu’il était bien mort d’un coup de tonnerre, tenant toujours sous son bras la fourche. Après l’avoir relevé, ils ont constaté que le champs était brûlé, qu’il lui sortait du sang par le nez et la bouche, que son chapeau qui se trouvait à distance de lui d’environ quatre pieds était percé du tonnerre. Ils sont ensuite venus pour réquisitionner les agents de justice pour qu’ils constatent ce décès. Ces employés de justice se sont transportés sous le chêne afin de faire les constatations d’usage -le cadavre est celui d’un jeune enfant de 16 à 17 ans, vêtu d’une veste de poulange gris, d’un gillet de poulange blanc , d’une grande culotte barrée en quart de laine que nous avons reconnu être Laurent Roy fils de Jean Roy -l’examen du cadavre par Jacques Guy démontre que la face était livide, le nez plein de sang ainsi que la bouche, des cheveux grillés, ayant une contusion à partir de l’occiput et qui se continue sous les lombes jusqu ‘aux muscles fessiers de la largeur de toute la partie postérieure où tout l’épiderme est enlevé. -qu’il a remarqué que sa poitrine n’avait aucune blessure, que sa verge est attaquée d’une contusion et le poil qui l’environne grillé - deux contusions qui partent de la partie intérieure et se continuent sur les deux rotules et passent aux parties latérales et externes des deux jambes Que le tout lui paraît être causé par le tonnerre. Suit les formalités d’usage etc. etc. |
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