Yonne (89)

Rebourseaux

 

 

Acte fourni par Bernard Pasqualini

 

 Village et ancienne commune française, située dans le département de l’Yonne intégrée dans la commune de Vergigny.

 La réserve ornithologique de la Ligue pour la Protection des Oiseaux de l’Yonne (LPO Yonne) est ouverte au public en libre accès depuis plus de 20 ans. N’hésitez pas à venir la visiter ! La Réserve ornithologique est localisée dans le département de l’Yonne, près de Saint-Florentin, le long de la rivière Armançon. Située sur le chemin de nombreux oiseaux migrateurs, la réserve a une histoire originale.

C 'est grâce à la construction de la ligne TGV Sud Est qui a nécessité une grande quantité de granulats. Ceux-ci ont été prélevés dans un méandre de l’Armaçon, laissant ainsi une zone creusée. Peu de temps a suffi pour que la faune et la flore s’installent sur le plan d’eau ainsi créé. La LPO Yonne a acquis ce site en 1988, classé en ZNIEFF de type 1 (Zone d’intérêt écologique faunistique et floristique) en 1996 et mis en Refuge LPO depuis 1999.

Un curé se marie

Lire le commentaire ci dessous fourni par André Fournerat de la SGY aussi

 

Ils étaient plus en avance qu’à notre époque ? non non c’était pour eux une question de survie (peut être pas le mariage mais de devenir prêtre sous l’état et non sous le pape d’où certains qui en ont profité pour se marier        

    Voir le lien ci-dessous pour les explications complètes mais un résumé ci-dessous vous donnera déjà un apreçu, fourni par André Fournerat de la SGY

 http://www.foi-et-contemplation.net/amis/pretres/pretres-deportes/Hist-Pretres-Refrac.php

Il faut reconnaître qu'à l'époque, la pression était forte pour les inciter à choisir entre le clergé traditionnel, et un sacerdoce "fonctionnarisé".

     Le 12 juillet 1790, L'Assemblée Constituante vote la Constitution civile du clergé (promulguée le 24 août), visant à créer une Eglise nationale, intégrée dans l'Etat. Selon Mirabeau « le service des autels est

une fonction publique. La religion appartient à tous, il faut que ses ministres soient à la solde de la nation. »Dans ce système, on ne tient plus compte de l'autorité du Pape. Les prêtres sont nommés par tous les citoyens, croyants ou athées. D'inspiration gallicane, la constitution civile du clergé souhaite établir l'indépendance totale de l'Eglise de France à l'égard de la papauté. Son organisation se calque sur l'administration civile.

Le décret d'application passe en novembre 1790. Le roi le signe le 26 décembre 1790. Le serment devait être prêté 8 jours après, soit le 4 janvier.

Le 4 janvier 1791, les députés du clergé réunis à l'Assemblée prêtent serment, souvent sous la pression des tribunes. Le 7 commencent les serments dans les provinces. Ils sont échelonnés tous les dimanches de janvier et février 1791, à des dates différentes selon les diocèses. Sur 134 évêques, 4 seulement prêtent le serment. Sur les 70 000 prêtres, 46 000 refusent de prêter le serment.

Les membres du clergé non rattachés à une paroisse, considérés comme non "utiles" (cent mille ecclésiastiques et religieux, soit près des trois cinquièmes du clergé de l'Ancien Régime), sont contraints de prendre une retraite forcée, sauf à choisir de rejoindre les rangs du clergé de paroisse en prêtant serment.

Le pape Pie VI s'oppose rapidement au serment et demande aux membres du clergé ne l'ayant pas encore prêté de ne pas le faire, et à ceux qui avaient déjà prêté serment, de se rétracter.

La France est ainsi divisée en deux clergés : les prêtres constitutionnels, et les prêtres réfractaires.

Prêtres réfractaires : Ce sont les prêtres qui refusent de prêter serment à la Constitution civile du clergé et de ne continuer à reconnaître que l'autorité du Pape.

Prêtres constitutionnels : Ce sont les prêtres qui prêtent serment de fidélité à la Constitution civile du clergé. Ils furent aussi appelés "assermentés" ou "jureurs".

Les prêtres réfractaires sont si nombreux que la guillotine se montre insuffisante.

En mai 1792, l'Assemblée Constituante décrète l'exil hors du Royaume pour tous les insoumis, le lieu de déportation

choisi est la Guyane, réputée pour son climat meurtrier au 18ème siècle. De nombreux prêtres sont alors emprisonnés. On achemine les convois de déportés vers les trois grands ports de l'Atlantique : Nantes, Bordeaux et Rochefort-sur-mer.

En juin 1793, les cérémonies et les processions hors des églises sont interdites, ainsi que le port des insignes sacerdotaux. Les prêtres sont incités à renoncer au sacerdoce et à se marier.

C'est ainsi que 73 prêtres sont acheminés vers Nantes, 1 494 vers Bordeaux et 827 vers Rochefort.

De nombreux convois circulent vers l'ouest. Les prêtres sont serrés sur des charrettes, dans le froid, la pluie. Ils sont hués, humiliés, reçoivent des jets de pierres et menacés de mort s'ils bronchent. Dans certaines villes, comme La Rochelle, ils sont livrés à la population et tués. Dans d'autres, la population les prend en pitié. Certains s'agenouillent à leur passage.

AD89 – BMS-NMD 1793-An 9 – Page 98

http://archivesenligne.yonne-archives.fr/ark:/56431/vta534689e879c1b/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_8f215e5440ef579bfb585474ff4b3329

 

Le mariage du curé

Je ne transcrirai pas cet acte il est très lisible

Ce qui a motivé son inscription dans ces actes est une chose un peu rare tout de même

Mariage du Curé

Si vous avez lu ci-dessus vous comprendrez mieux pourquoi, certains ont choisi cette option.

 
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