Seignelay |
Brienon sur Armançon |
Saint Florentin |
Seignelay
Cité en 874, "Sigliniacus" devient Signelay en 1650 et c'est, au temps de Colbert, que Seignelay prit sa forme actuelle. Dès le XIIIème, existait un château (ce qu'il en reste)à Seignelay ; en 1378, cette terre fut acquise par Philippe de Savoisy, favori de Charles V. Charles de Savoisy, baron de Seignelay, fit construire en 1410 un magnifique château, en l'honneur de Jésus-Christ et des douze Apôtres, soit treize tours. En 1657, Colbert acheta la baronnie de Seignelay, fit moderniser le château, créa un bailliage, installa deux manufactures royales. |
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Il fit construisit des halles, un four public, un pressoir, un grenier à sel, une hôtellerie. Le roi érigea Seignelay en marquisat en 1668, mais Colbert n'osa porter le titre et c'est son fils aîné, secrétaire d'Etat à la Marine, que l'on désigna sous le nom de marquis de Seignelay. Seigneurie et château passèrent en 1724 aux Montmorency-Luxembourg ; vendu en l'an VI, le château fut démoli et ses matériaux utilisés pour la construction du château voisin de Guillebaudon et l'empierrement des routes. A voir aussi l'Eglise st Martial du XVI ème |
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les Halles | Eglise St Martial |
Brienon sur Armançon
La ville de Brienon est située sur le canal de Bourgogne et sur la rivière de l'Armançon. . Son nom latin est Brienno ou Brieno,
La terre ou seigneurie de Brienon, qui avait le titre de baronnie, appartenait, dans le commencement du Moyen-Age, à Saint-Loup, archevêque de Sens, qui y est mort vers l'an 622.
Trois fois assiégé et repris : la première fois par les Bourguignons, en 1431, la deuxième, en 1434 , encore par les Bourguignons qui en avaient été chassés et, la dernière fois, en 1503, par le duc de Biron, qui l'enleva à la Ligue.
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Le château | L'église St Loup | Le Lavoir |
Le cardinal de Bourbon-Vendôme, archevêque de Sens, rebâtit, en 1538 le château qui s'élève face à l'église, au midi.
Au Moyen-Age, la ville est un grenier à blé de la région, approvisionnant Auxerre. Le premier marché se tient en 1176. Depuis le port de Saint-Martin, au bord de l’Armançon, des bateaux vont livrer du vin et du blé à Paris.
A la fin du XVIIIème siècle, jusqu’en 1848, le point de départ des trains de bois construits au lieu-dit « la plage », qui, par flottage, ravitaillent la capitale en bois de charpente et de chauffage.
Brienon reste une baronnie des Archevêques de Sens jusqu’à la Révolution.
Celle-ci rebaptisera la ville : « Brienon-sur-Armançon ».
Le XIXème siècle est marqué sur le
plan économique :
-par la mise
en eau en 1832 du canal de Bourgogne, dont les premiers coups de pioches ont été
données en 1775…
-par
l’arrivée du train en 1849.
-par le
développement commercial de la dernière tannerie.
-par la
construction de la sucrerie et l’implantation du gaz de houille en 1870.
Saint Florentin
L’arrivée sur la cité où les fromages sont rois, est assez spectaculaire. Aux abords de la ville se dresse, toute raide, une étrange maison au toit d’ardoises pentu et aux balcons de fer forgé rouillés. L’étrange atmosphère qui se dégage de cette bâtisse a quelque chose d’Hitchcockien. On la sent peuplée de souvenirs et de fantômes. Le miroitement de l’église Saint-Florentin sur fond d’arbres verts. |
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Etrange maison | Eglise de St Florentin |
Nous grimpons jusqu’à l’église, où sont conservées les
reliques du saint qui a donné son patronyme à la ville. Sa construction, retardée par la guerre de Cent Ans, commença en 1376 pour s’achever en 1614. L’intérieur, c’est un véritable enchantement : Les statues de l’Ecole Troyenne du XVIème siècle, les décors sculptés, les vitraux etc.
Nous pénétrons dans la ville sous la protection de la Tour des Cloches, du XIIème siècle, la seule qui reste de l’ancienne enceinte. Notez que c’est en 1614 qu’eut lieu la dernière réunion des Etats Généraux avant la Révolution… Quelques belles maisons anciennes. Nous finissons notre promenade et nous voilà face à une jolie fontaine renaissance. |
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la tour des cloches | la fontaine |
Ceci n'est qu'un aperçu de cette commune. Nous allons reprendre notre bâton de
pellerin et continuer notre route en direction du Tonnerrois et du
Chablisien.
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