Charente-Maritime (17)  

Virollet

1716 - 1739 - 1742

      Il n’existe pas de traces de cette localité avant l’arrivée des moines cisterciens au XIIe siècle, qui édifient un prieuré puis l’importante abbaye de Madion. Ils cultivent la lande et établissent des pêcheries dans les fosses le long de la Seudre.

     L’abbaye de Madion, peut-être fondée au XIe siècle, a été très puissante, propriétaire de vastes domaines, en particulier d’immenses étendues de forêts appelées Bois Rigaud situées dans la principauté de Mortagne. Le premier abbé connu, Guillaume, y vit vers 1200.

     Épargnée par la guerre de Cent Ans, elle est victime des guerres de religion. En 1568, les Protestants la détruisent entièrement, brûlent les archives et les religieux sont massacrés. Par la suite, l’abbaye n’a que des abbés commanditaires.

Comme le rappelle l’inscription latine c’est Dom Martin De Marchais qui entreprend cent ans plus tard sa restauration. Malgré ces réparations, l’abbaye retombe vite dans un état lamentable. La messe y est cependant célébrée jusqu’en 1790 par le curé Vanderquant de Virollet.  À cette date, l’abbaye et toutes ses dépendances sont déclarées biens communaux et vendues à différents particuliers

  

http://virollet.over-blog.com/article-26580797.html

         

     Le nom d’un lieu-dit Combe de la Bataille, au XVIIe siècle siècle, indiquerait une échauffourée entre soldats du Roi et Protestants réunis secrétement.

      Les premiers pieds de tabac importés en

France par Jean Nicot auraient été plantés sur

des terrains de cette paroisse dénommée Virollet

de Madion dans un rôle d’imposition datant

du XVIIIe siècle.Des carrières de sable et de

pierre à chaux sont exploitées au XIXe puis au

   XXe siècle par des réfugiés italiens.   Des fours à chaux qui fournissaient à la région la chaux utilisée

pour la préparation de la bouillie bordelaise en traitement de la vigne et le blanchiment des murs des

habitations s’y trouvent encore.

   À l’entrée du village existe encore, construit sur le ruisseau La Maisonnette, un lavoir qui servait

également d’abreuvoir aux animaux par temps de sécheresse. Tout près, l’aire de loisirs du Petit Perou

est un lieu agréable et verdoyant.

 Le carrelage de l'église en 1716

  bénédiction des ornements

 

 Sur les terrains boisés, les clônes ou mares au nombre de 11 sur l’étendue de la commune sont caractéristiques d’un

sol retenant les eaux de pluie.

     Une pierre de gué, rapportée près de l’église, provenant d’un passage sur la Seudre, aurait aidé Charlemagne à se rendre dans la région.

     Voila ce qu'il en est pour l'identité de ce village voyez aussi le lien http://virollet etc... ci dessus qui vous donnera moult renseignements sur cette Abbaye.

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