Landes (40)

Hastingues

1724 à 1738

      De forme ovale, cette ancienne bastide anglaise est construite sur un éperon rocheux se détachant face à la vallée des Gaves Réunis (Pau et Oloron)  qui, à cet endroit, à quelques kilomètres de leur confluence avec l'Adour, forment une vaste nappe d'eau.

     Elle fut fondée par un contrat de paréage signé le21 février 1289 entre le roi Edouard Ier d'Angleterre, duc d'Aquitaine, et les moines d'Arthous. John Hastings, sénéchal de Gascogne, qui donna son nom à la ville (fortifiée à partir de 1303), lui accorda les « fors » de la bastide de Bonnegarde et les coutumes de Dax ; ces privilèges furent confirmés en 1321, avec établissement d'un marché, et en 1342, avec l'autorisation d'aménager un port fluvial. La bastide d'Hastingues, qui fut le siège d'un bailliage jusqu'en 1748, fut incendiée en 1523 par les troupes du prince d'Orange, puis par les protestants qui détruisirent une partie de

l'enceinte ; l'existence d'un temple protestant est attestée à Hastingues de 1600 jusqu'à la révocation de l'édit de Nantes.    La ville haute, installée sur un promontoire, domine la plaine du Pays d'Orthe, que traversent les gaves réunis, à la limite entre le département des Landes et celui des Pyrénées-Atlantiques. Deux barthes (prairies basses, plaines alluviales recouvertes par les eaux en période de crue) encadrent le site.     Ce traité, signé au nom d’Edouard par le sénéchal de Gascogne John Hastings prévoyait en ce lieu la fondation d’une bastide : une muraille en pierre est commencée dès 1289 mais est toujours en construction au XVe siècle. De cette époque, le site a

 

conservé son plan général,  un vestige de fossé, ses  fortifications,  sa  porte  inscrite  dans  une grosse tour  rectangulaire  qui  donne accès à la rue principale, bordée par de grandes maisons de caractère : cette porte en moyen appareil jusqu'aux archères, en moellons au deuxième niveau couronné par des consoles à triple ressaut en quart de rond, est marquée par un passage voûté en berceau brisé.

Sont aussi à voir :

Abbaye d'Artous

L'abbaye d'Arthous, construite au XIIème siècle, en pleine nature, abrite le Musée départemental d'Archéologie aux objets de fouilles landaises. Ancienne bastide anglaise du XIVème siècle, Hastingues conserve un des principaux témoins des fortifications, une tour, ancienne porte Ouest du bourg. La boucle pédestre permet de visiter l'exposition sur les chemins

 Église Saint-Sauveur

     Inscription à l'intérieur de clocher sur le mur ouest : P Cazenave construxit anno 1668, construction ou réfection du

     La Maison du Sénéchal ou du Gouverneur, aussi appelée maison Laplante. Cette maison, construite au XVe siècle ou au début du XVIe siècle, est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 23 juin 1937[3].clocher 1765, clocher réparé en 1867/1768. Le reste de l'église a été reconstruit en 1895

      La maison des Jurats (XVe siècle et XVIe siècle)

     Située dans le Pays d'Orthe, la bastide d'Hastingues a été fondée au XIIIe siècle. En vertu de son autonomie relative, l'administration des jurats, élus par les habitants, dressait les corvées, votait les taxes, veillait au ravitaillement de la ville et entretenait la milice. La maison dite des jurats occupe un angle de rue sur le côté sud-ouest de la place. C'est à l'origine un mot provençal emprunté du latin juratus, "qui a prêté serment". On parle des jurats de Bordeaux dès 1206 où la ville se dote d'institutions municipales. Ce sont les Consuls ou Échevins des autres communes) Michel de Montaigne est certainement le plus célèbre d'entre eux. On emploie aussi le mot de "Jurés"

 le Carcoilh    

    Selon la tradition, escargot imaginaire du folklore gascon, habiterait dans une caverne sous la ville. La configuration du village, en forme d’escargot qui épouserait la forme de la colline sur laquelle il est bâti , a donné

 naissance  à la légende du "Carcoilh" dont on dit qu'il sort parfois de sa coquille pour dévorer d’appétissantes villageoises !  

    J'ai découvert, fortuitement une reproduction du château d'Estrac ou dit "d'Estrac.

   Maison dite "du Bayle Vieux" anoblie en 1661 pour Bertrand d’Estrac, conseiller et secrétaire de la couronne de Navarre  puis secrétaire du duc de Gramont : c’est probablement lui qui fit construire l’édifice actuel.    

    Logis doublé en profondeur dans la 2ème moitié du 18°siècle, agrandi d’un pavillon au sud, corps de bâtiment  détruit entre le logis et la maison 3 (qui lui sert de dépendance) au 19ème siècle   

   

      Nous arrivons aux actes qui ont motivé cet aperçu de l'histoire de ce petit village dont les documents cités et montrés ci-dessus ont été puisés dans :

http://fr.wikipedia.org/

http://www.tourisme-landes.com/Hastingues.html

http://www.larousse.fr/encyclopedie/ehm/Hastingues/182384

      Que doit être la tristesse d'un homme devant la mort après une si glorieuse carrière

      Mais que faisait-il là et à cet âge ? Pourquoi ne pas être rentré au pays ?

Le 6ème de may 1724 mourût dans la maison de Berdoyes

du présent lieu un soldat vieux aagé de quatre

vingt six ans ou environ ayant servi le roy environ

cinquante six ans !!!!! et se disant de Lyon

après avoir reçu tous les sacrements de l'église

et le même jour fut enterré dans le cimetière

de notre église

   
 
   
         Le premier acte ci-dessus  noyade dans la rivière qui en fait est un gave comme on en rencontre dans le sud ouest. rivières relativement violentes et en période de crue, je ne vous dis pas ce que cela doit être.

      Le second acte :  noyade de Bernard Dupoury qui dut tombé du chaland qui l'emmenait avec ssa barrique de vin à Peyréhorade.

       Là, c'est la totale, le bateau sombre. Il venait de Peyrehorade  se rendant à Bayonne. Au lieu dit la Sablière le mât tomba et fit un trou dans le bateau. Sur les 52 à 54 personnes à bord 19 environs furent saines et sauves

     Une partie fut enterrée en une journée et le reste le jour suivant.

Le bateau a été remorqué jusqu'à Peyrehorade le jour de ce grand spectacle.

        *Vous parlez d'un spectacle, environ 40 personnes qui se noyent

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