| Loir-et-Cher
(41) Romorantin |
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Romorantin Romorantin-Lanthenay est une commune française, située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. Cette ville est par ailleurs capitale de la Sologne. |
| Ancienne
zone marécageuse asséchée durant le règne de Napoléon III, la Sologne
demeure réputée pour ses forêts et étangs, et prisée des chasseurs. Située à 30 km au nord-ouest de Vierzon et à 65 km au sud d'Orléans, Romorantin (qui fusionna avec le village de Lanthenay en 1961) s'est développée sur le cours de la Sauldre, un affluent du Cher. Cité fortifiée au Moyen Âge, elle passe au XVe siècle sous protection des comtes d'Angoulême qui construisent un nouveau château. |
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| François
Ier demande au début du XVIe siècle à Léonard de Vinci de concevoir à
Romorantin (cité natale de son épouse) une ville nouvelle et d'y bâtir
sa résidence royale. Le projet ne voit pas le jour et le roi jette son
dévolu sur Chambord. Déjà connue pour ses unités textiles sous Louis XIV, Romorantin profite au XIXe siècle du succès des draperies Normand frères, fondées en 1815, qui vont employer jusqu'à 2 000 ouvriers. A leur fermeture, s'installe sur le site en 1970 une usine Matra où seront produites notamment les automobiles Renault Espace. Pour autant, Romorantin-Lanthenay (17 500 habitants environ) conserve son attractivité. Son riche patrimoine historique et sa vitalité culturelle au cœur d'un environnement singulier en font une étape touristique de choix. |
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Un
parcours dans la ville permet d'admirer un riche héritage architectural. Sur le plan religieux, c'est le cas de l'église Saint-Étienne, dont les parties les plus anciennes datent du XIe siècle, des deux églises de Lanthenay (XIIe) ou encore des |
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de l'ancienne abbaye des Bernardines (je n'ai pas trouvé de
reproduction) A voir aussi, la croix monumentale dédiée à saint Lazare élevée au XIXe siècle à l'emplacement d'une ancienne maladrerie ou la chapelle Saint-Roch (XVIIe). |
| Partagée
en plusieurs quartiers (la cité médiévale que fréquenta François Ier, la
cité ouvrière où étaient établies les usines et la cité "verte", le long
de la Sauldre), Romorantin-Lanthenay a conservé aussi nombre d'édifices
civils de grand intérêt. Tel l'hôtel Saint-Pol, classé Monument Historique, édifié sous Louis XII au XVIe siècle. Son emblème, un porc-épic, en orne la façade. On dit que c'est là qu'en 1521, François Ier fut heurté accidentellement par un tison, contraint ensuite de se laisser pousser la barbe pour dissimuler une cicatrice disgracieuse. On remarquera encore le Carroir Doré, bâtiment à pans de bois abritant le musée archéologique et la Chancellerie, édifice du XVe ou XVIe siècle sur lequel de nombreuses figurines sont |
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sculptées. Dans un autre genre, la mairie actuelle fut auparavant un hôtel particulier (dit hôtel Lionel-Normant), de style classique (XIXe siècle). Dans le parc paysager qui jouxte le bâtiment, on remarque une surprenante pagode chinoise qui servit de château d'eau. Elle fut achetée lors de l'exposition universelle de 1900. |
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aaIl subsiste par ailleurs des éléments du château construit au XVe siècle par l'aïeul de François Ier, le comte d'Angoulême Jean de Valois. Tels le donjon de la tour sud-est qui fait face à la Sauldre ainsi que et la tour de Prison, au nord-est. Cette partie, la plus ancienne, fut intégrée dans ce qui était l'enceinte fortifiée de la ville aux XIIe et XIIIe siècles. On n'oubliera pas enfin, au niveau de l'architecture industrielle, la porte de l'ancienne manufacture textile où l'on distingue quatre têtes de béliers sculptées dans la masse qui symbolisent |
| le
travail de la laine et représentent la fécondité. On peut commencer par le musée de Sologne, réhabilité dans des locaux neufs (des anciens moulins) en 1989. |
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Aujourd’hui septieme jour de la deuxième décade
Du second mois de l’an deux de la republique Française une et indivisible à six heures du nsoir Par devant moi Joseph Boileau officier public En la commune de Romorantin département de Loir Et Cher est comparu en la salle publique de la Maison commune Pierre François Alexandre Leroy né à Elboeuf département de Seine Inférieure Le trente et un may mil sept cent saoixante quatre Du légitime mariage d’Alexandre Nicolas Leroy et De Marie Anne Kaizin assisté de Jacques André Perault et Gabriel Cruzelin officiers Minicipaux de cette Commune y demeurant, le quel Pierre François Alexandre Leroy a déclaré vouloir ne plus porter A l’avenir le nom odieux de Leroy et y a substitué Celui de Kaizin dit « la clef des cœurs dont il a Requis acte à lui octroié qu’il a signé ainsi Que les témoins avec moi sur le registre Double fait en la maison commune didit Romorantin lesdits jours et an que dessus Pourquoi dit il que son patronyme est odieux ? Y-a-t-il eu infamie de l’un ou l’autre de ses proches ????? |
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5MI / R26 1793 / an IV 1793 / 1796 page 48
/422 http://archives.culture41.fr/ark:/57457/vta534d7e34633a6/daogrp/0/41 Voir aussi le site de Dominique sur les intempéries. http://geneadom.free.fr/ |
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Le lundi
vingt sept six sur les onze heures du soir. On peut la regarder comme une espece de deluge. S’était un vrai torrent dans toute les rües de Lisle Marie et du Bourgeau. Il était si rapide entre l’eglise et le mur de la cure qu’il a accu- mulé devant la porte un tas surprenant de pierres, parmi lesquelles il y en a d’aussi grosses qu’un quart. Si ce mur de la Cure etoit tombé, et il s’en est peu manque le Presbitere et ceux qui etoient dedans, auroient peri. Il y avait environ quatre pied d’eau dans la place autour dela croix, et cinq au moins en certains endroits. Elle etoit a proportion dans les maisons et dans L’eglise. Les deux ponts ont eté renvers(és) plusieurs maisons entierement detruites, le moulin de la ville emporté, sept per- sonnes noyées. On voit cy après l’Inhumation de six. Le septieme qui est le meu nier du moulin du chapitre n’est pas encore trouvé. La perte d’animaux, vins, eau de vie, huiles, meubles et autres effets est tres considerable. Celle de la campagne ne peut s’évaluer. On ignore la vraie cause de cette inondation. Il est vari que tant de causes une inondation si prompte si grande pendant tant de tems. Le service Divin a cessé dans L’église a cause de L’humidité de L’ouverture des tombeaux et de la mauvaise odeur qui pourroient causer des maladies populaires. quatre Chanoines qui demeurent en ville psalmodient leur office a Saint-Martin. la messe de Paroisse dira demain, feste de Saint- André, a L’hôtelDieu. il en sera de meme Dimanche. Les choses iront fort mal jusqu'à la reconstruction des ponts qui ne sauroit etre prompte. Ce malheur concourt avec la plus triste année ou le bled avalu Jusqu'à 7 lt… 5 s.* le boisseau. Il s’est tenu a Lhotel de ville pendant tout cet accident une assemblée depersonnes en place qui ont signalé leur zele en procurant Au public promptement les secours necessaires enpareille Circonstance. Adorons ici la Volonté de Dieu. Veignault curé |
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Le Jeudi vingt neuf novembre a fini
l’inondation extrordinaire, et qui ne s’étoit jamais vüe, de la riviere de cette ville, commencée et venüe tout d’un coup Suivent ensuite 6 actes de décès des victimes : • Marie veuve d'Étienne Pouteau invalide âgée de 70 ans • Marie Leddé fille de défunt Leddé et Marie Blondeau âgée de 32 ans • Marie Baranges veuve de Jean Pibaleau âgée de 75 ans • Marie Anne Godet fille de feu François et Marie Anne Vaïllant âgé de 16 ans • Jean Goujon époux de Marie Moireau âgé de 48 ans • Jacques Houlette veuf en dernières noces de Marie Anne Bardon âgé d'environ 80 ans |
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L’acte sur les fabriciens 4E 194/44 page 24 et
25/44 1783 http://archives.culture41.fr/ark:/57457/vta534d7e353194a/daogrp/0/24 (je pense à l’égvard des fabriciens pour les pauvres. Que de circonlocutions et ou de periphrases pour indiquer les devoirs de fabriciens et marguilliers |
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11 mars
1783 De l’arrest du parlement rendu le 11 mars dernier sur le requisitoire de M le procureur général Protecteur né des fabriques et des pauvres, d’après un mémoire bien circonstancié de notre part Et des fabriciens où n’ont point été oubliées les prétendus moyens des officiers municipaux Qui portoient trop loing leurs entreprises sue ce qui concerne la boïte des pauvres et les affaires De fabrique ce qui a donné l’occasion audit arrest d’après d’après aussi la précaution qu’a eue ledit Procureur gén éral d’écrire a son substitut ici sur ce sujet lui enjoignant de communiquer Sa lettre au lieutenant général ce qu’il a fait et également auxdits officiers municipaux Dont ensuite le precis des pièces par eux communiquées audit substitut a été fidellement Envoyé audit procureur général. L’extrait dudit arrest est transcrit sur le registre Des délibérations de la paroisse et la grosse en parchemin est dans l’armoire du Tresor de l’œuvre et fabrique Ouit le rapport de Mtre François Emmanuel Pommier conseiller tout considéré, la cour Ordonne que les comptes des marguilliers de la paroisse de Romorantin sortant d’exercise Seront rendus au banc de l’œuvre ou autre lieu qui sera convenu a cet effet dans une Assemblée générale des habitants qui sera composée qui sera composée des curés des Marguilliers en charge, des anciens marguilliers et des notables, habitants qui ont Droit d’assister aux assemblées de la commune Ordonnee qu’i,sera procédé dans la même Forme a l’élection des marguilliers au lieu et place de ceux qui sortiront d’exercice Lesquels ne pourront exercer que pendant deux ans ordonne que chaque mois il sera Tenu chez le curé de la paroisse de Romorantin une assemblée où les marguilliers en Charge et les notables habitants seront appelés et convoqués pour pourvoir a la Regie et administration des deniers et revenus des biens appartenant aux pauvres Et que ceeux qui par les titres et fondations ont pu etre chargé de la recette de partie Desdits revenus seront tenues de les remettre et (vuider) leurs mains en celles de ceux Qui seront choisi a cet effet dans les assemblées qui se tiendront chez le curé aux Quelles assemblées le curé présidera et que dans les dites assemblées il sera pareillement Pourvu ainsi qu’il appartiendra a la distribution desdits deniers et revenus Enjoint au substitut du procureur general du roy ai baillage de Romorantin De tenir la main a l’execution du présent arrest lequel sera lu dans une Assemblée qui sera convoqué&e a cet effet des curés, marguilliers, et principaux Habitants de la paroisse inscrit sur les registres de délibération de la Fabrique fait en parlement le onze mars mil sept cent quatre vingt trois Signe Lebret Collatione Durand Je soussigne certifie le contenu cy dessus transcrit fidèlement et de mot a mot Et que l’execution en a commencé le dimanche 13 avril dernier dans une Assemblée au banc de l’œuvre ou s’est fait une nouvelle nomination de fabriciens de toute especee conformément audit arrest |
| Dispositif De l’arrrest du parlement rendu le 22 juillet dernier contre les chanoines et chapitre De Romorantin sur deux chefs de cérémonies les unes fondées sur les titres les plus Authentiques que de tout leurs curés de Romorantin avoient fait à l’autel Du chœur, les chanoines présents et assistants et que depuis 14 ans Ils avaient usurpées, les autres que les dits chanoines n’ont jamais faites A l’autel de paroisse et que par représaille ils demandoient à faire les Quatres fetes solennelles de l’année et le jour du patron La copie dduidt arrest envoyé topute dressée de Paris en a été signifier Au chapitre le 12 du présent mois d’aoust la grosse en parchemin Qui n’a été envoyée que ces jours-cy par le carrosse se trouvera Dans l’armoire ou tresor de l’œuvre et fabrique avec un mémoire Imprimé et autres pièces concernant ledit procès Conclusions de notre procureur general tout joint et considéré NOTRE DITE COUR faisant droit sur le tout sans s’arrêter aux requetes Et demandes des dites du chapitre l’église de Romorantin dont ils Sont déboutés ayant eu aucunement égard a celle dudit louis Veignault Ordonne par interpellation de son arrest du sept septembre 1769 que Les sentances de l’officialité d’Orléans des trois décembre mil six cent Quarante vingt huit may mil six cent quarante neuf, l’arrest du 30 mrs 1650 la sentance des 24 décembres 1670 et 13 may 1671 seront Executées selon leur forme et teneur en conséquences maintient et gardez Ledit Veignault sans le drroit et possession de porter seul l’étolme dans Toutes les processions où l’un de ses vicaires en son absence et d’y Officier ; plus d’offficier a l’autel du chœur du chapitre le jour des Cendres, le jeudi saint, le samedi veille de pasques et le samedi veille De pentecôte lesdites du chapitre présents et assistants fournissant Les ornements, croix, vase sacrés et autres choses nééssaires Encore dans d’autres ceremonies telles que le salut et benediction Du Saint-Sacrement audit autel du chœur reglées par l’usage et Les ordonnances du supérieur ecclesiastiques fait défebnse aux Dits du chapitres de troubler à l’avenir ledit Veignault dans lesdittes Fonctions . Sur le surplus des demandes faites et conclusions après Les parties hors de cour condamne les dites du chapitre de Romorantin En tous les dépens envers ledit Reignault mmême en ceux réservés Sur le surplus des demandes a mis les parties hors de cour Si mandons Mettre le présent arrest a due pleine et entière execution selon la forme Et teneur et de faire pour raison de ce tous les actes et exploits de Justice requis et necess ires fait et donné en notre ditte cour de Parlement le vingt deux huillet l’an de grace mil sept Cent quatre vingt trois et de notre regne le dixième collationé Robin Par la chambre deu Franc scellé le neuf aoust mil sept cent quatrevingt |
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Trois remis le six aoust mil sept cent quatre
vingt trois au Bourcey Procureur le 12 aoust 1785 signifie au chapitre par Bidault Sergent an fiin Geoffrenet procureur Je soussigné certifie le contenu sydessus transcrrit fidellement et de Mot a mot et que l’execution en a commencé a la procession solennelle De l’a ssssomption dernière fête de Saint-Roch S’est fait dans le même Gout la procession solennelle pour l’accomplissemenet du vœu Particulier de cette ville |
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