Loire  42
Charlieu
Charlieu est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes. 
      Avant 870, quelques cénobites s’installèrent près de la rivière Sornin, dans un lieu de marécages, la vallée noire, situé sur l’antique route reliant les Ségusiaves (capitale Feurs) aux Eduens (capitale Bibracte puis Autun). Ce lieu fut appelé Carilocum.
     En 870, des bénédictins venus de Touraine créèrent la première abbaye avec l’appui de Ratbert, évêque de Valence et propriétaire des terres. Elle fut placée sous le patronage de saint Etienne et de saint Fortunat, envoyé en mission en 180 par Irénée de Lyon et mort en martyr en 212, patron et fondateur de l’église de Valence.
     Abbaye Saint-Fortuné : abbaye bénédictine fondée vers 875 par l’évêque de Valence puis rattachée à l'abbaye de Cluny vers 930.
 L'abbaye de Charlieu,
fondée par Ratbert, évêque de Valence (859-880), dépendait de l'abbaye de Cluny en 932. En 946, le monastère était sous le vocable de Saint Étienne.
       Il fut réduit en prieuré par le pape Pascal II en 1100.
      En 1210, Philippe Auguste acquiert Charlieu et constitue là une enclave du domaine royal et la fait tout naturellement fortifier aussitôt.
      Ville prospère, elle est peuplée de marchands et d'artisans, tisserands bien souvent. Au XIIe siècle, ses bourgeois édifient une église paroissiale, dédiée à Saint Philibert.     
     Au XVe siècle, Charlieu joue un rôle important durant le conflit entre les Armagnacs et les Bourguignons. C'est aussi l'époque où, le trafic routier se détournant, l'essor de la ville s'essouffle. Il reprend avec l'implantation du tissage de la soie en 1827.
    De cette riche histoire, la ville a conservé des maisons en pierre jaune, tirée de la carrière de Saint-Denis-de-Cabanne (XIIIe siècle), de pittoresques maisons à pans de bois en encorbellements (XIVe au XVe siècle) ou de style Renaissance et classique.
    Le cloître est du XVe siècle et l'hôtel et la chapelle du prieur sont du XVIesiècle, construits sur une base romane.
Cet ensemble monastique est doté de qualités architecturales uniques. Les maisons médiévales de la ville et la Tour Philippe Auguste, donjon défensif de l’abbaye, font de Charlieu un site unique.
 Musée de la Soierie : depuis un siècle et demi, la ville de Charlieu est réputée pour ses exceptionnelles étoffes de soie. En 1992, un musée de la Soierie s’est installé dans l’ancien Hôtel-Dieu de Charlieu, beau bâtiment du XVIIIe siècle10. Il bénéficie du label « musée contrôlé » décerné par le ministère de la Culture. Du métier à tisser en bois au métier à jet d’air, le musée présente l’évolution technologique et l’activité des tisseurs du Charluais depuis le début du XIXe siècle, au moyen de matériel en fonctionnement, ainsi que de nombreux vêtements et accessoires de soie. Le fleuron de la production des entreprises locales pour la haute couture et l’ameublement haut de gamme, est exposé au musée qui organise aussi, régulièrement des stages «
.Découverte des étoffes anciennes » . Un atelier intégré à l’établissement produit des objets originaux destinés à la boutique.
Musée Hospitalier : créé en 1995, dans l’ancien Hôtel-Dieu, beau bâtiment du XVIIIe siècle11. La maternité d’alors a fonctionné jusqu’en 1976 et l’hôpital jusqu’en 1981. Reconstitutions de salles de la fin du XIXesiècle aux années 1950 : l’apothicairerie (classée monument historique) avec ses boiseries, ses tiroirs à plantes et son ensemble de pots en faïence du XVIIIe siècle à décor bleu, les salles d’opérations, d’examens et de soins, la lingerie et la grande salle des malades avec ses alignements de lits. La dimension religieuse est également évoquée par la
présence de la chapelle avec son magnifique retable en bois doré (classé monument historique).   
     Couvent des Cordeliers : ancien couvent de franciscains arrivés à Saint-Nizier sous Charlieu en 1250, le couvent fut édifié à partir de 1280. De style gothique, il subsiste encore aujourd'hui le cloître du XIVe siècle, l'église, la bibliothèque, ainsi qu'une chapelle.

    Église Saint-Philibert : la première mention de l'église date de 1238, l'avant chœur est du début du XVe siècle ; la nef et les bas-côtés datent de la fin du XIVe et du début du XVe siècle. Les chapelles adossées aux bas-côtés sont de la fin du XVe et du début du XVIe siècle.   
    Les deux dernières travées sont achevées en 1864. Certains vitraux datant de 1866 et 1867 ont été réalisés par Émile Thibaud
Une première église fut construite, ne comprenant qu’une seul nef couverte d’une charpente, abritant les reliques de saint Etienne et saint Fortunat.
Philippe Auguste fit fortifier la ville et la dota d’un châtelain royal. Au XVe siècle, les bâtiments monastiques furent réaménagés ou reconstruits. Charlieu joua alors un rôle important lors de la guerre entre Armagnacs et Bourguignons, puis, privée de trafic routier, commença son déclin.
     L'andouille de Charlieu est la spécialité gastronomique locale. Elle est à base de cœur et de viande de porc, parfois de panse, qui ont mariné dans du vin rouge, avec sel, poivre et épices, puis embossés dans un cæcum avant d'être passés à l'étuve pendant 5 à 6 jours
L'acte envoyé par Julien
Une perle dénichée... à l'instant sur le registre des Naissances Mariages Décès année 1899 commune de Charlieu (42).
Le 8 novembre 1899, Jérôme CHEVALIER déclare la naissance de sa fille Germaine Justine.
Celle-ci se marie le 15/03/1923 à Saint-Ouen (93) avec Louis Joseph JOURNIAC.
Celui-ci doit vraisemblablement décéder car elle se remarie le 17/02/1941 à Lyon (69)... avec elle-même !

Oh la transcription n'est pas nécessaire mais il estamusant
de voir comment des erreurs involontaires peuvent, pourraient
ou ont peut-être porté à préjudice
Sur l'acte de naissance de cette dame des mentions margiales
Chevalier Germaine Justine nait le 8 novembre 1899
à Charlieu
La date de son premier mariage 15-03-1923 à Saint-Ouen (93)
apparemment comme le dit Julien le premier époux décède
mais regardez  avec qui elle se remarie
mariée à Lyon le 17 février 1941 à Lyon avec :
Chevallier Germaine Justine
Et voilà
Domage qu'on ne puisse avoir accès aux dates 1941 et 1976
J'aurais aimé savoir ce qui était porté dessus quant à l'époux !!!!!
Bon je viens de recevoir de Julien l'acte de décès de  Germaine Justine Chevallier elle est épouse de Gaston CERNICCHIARO (pas très différent de Germaine Justine CHEVALLIER, non ?
De Julien DESSEAUX
Mais apparemment dans cette paroisse les erreurs de dates étaient fréquentes
Un acte amusant
Etre née en 1899 elle est morte à Créteil (94) en 19969 dans quel état devait elle être elle avait 18070 ans
Jeanne Calmant est largement battue


L’an mil huit cent quatre vingt dix neuf le cinq mai
A neuf heures du matin devant nous Argonet Gabriel adjoint
Suppléant le maire absent officier de l’etat civil de la commune
De Charlieu_______________________ est comparu Forest
Claude Marie agé de quarante ans
Tisseur domicilié à Charlieu
Qui nous a dit que Aubret Anne sa femme
Agée de btrente huit ans ménagère
_________________________________
Est accouchée hier __________ à deux heures du soir
Dans le domicile ____________________
D’un enafnt du sexe f »minin qui nous a été présenté et auquel on a
Donné les prénoms de Reine Antoinette
Desquelles déclarations etc. etc. en présence
Des sieurs etc. etc.
accueil
retour tableau F à L
page précédente page  02 page suivante