Tarn et Garonne ( 82 )

Montauban

Paroisse Saint-Orens de Villebourdon

      Trouver dans les registres mis en ligne par les AD du Tarn-et-Garonne:
Commune: Montauban
Paroisse: Saint-Orens de Villebourbon
Année: 1717
Registre BMS du 1/1 au 31/12/1716   Vue 13/55

Jean Philippe Guillemant 

    L'histoire de l'église Saint-Orens est digne d'intérêt à plus d'un titre. Ce quartier de Villebourbon a en effet vu se succéder sur son sol au moins cinq églises.    

     Le vocable de Saint-Orens évoque l'évêque d'Auch dans la première moitié du Ve siècle.

     Elle est dédié à St. Orens, un évêque d'Auch qui vécut au Vème siècle.
     La première église du quartier existait à l'entrée du Pont Vieux au XIVe siècle. C'était une annexe de la paroisse de Gasseras. Détruite par les guerres de religion, une nouvelle église St. Orens fut reconstruite en 1650 "entre la rue Toulousaine" et le "Carreirou des Prisonniers", près de l'emplacement de l'église actuelle. Emportée par une inondation du

Tarn en 1652, elle sera à nouveau reconstruite en 1660 en attendant qu'elle ne soit agrandie en 1757. Devenue, elle aussi trop petite, elle sera démolie et remplacée par l'église actuelle dont la construction a duré plus de vingt ans de 1870 à 1891. Le clocher fut construit en 1935. On reconnaît unanimement que cette église néo-gothique est une réussite architecturale de la fin du XIXe siècle. En 1992, des travaux l'ont
adaptée aux normes liturgiques du Concile Vatican II : mise en valeur d'un bel autel de marbre rouge qui se trouvait auparavant dans la chapelle du Monastère N.D. de Charité du Refuge, côte de Sapiac.

    De nombreux objets d'art provenant des églises antérieures y sont conservés : statues de la Vierge, de St.Orens, tableaux du XVIIe et XVIIe siècles, reliquaire de St.Orens. L'église est aussi ornée de beaux vitraux de la fin du XIXe (le choeur de l'église et les chapelles à la gloire de la Vierge Marie) et du XX

 siècle (vitrail rappelant le sacrifice d'Adolphe POULT).      D’origine espagnole, saint Orens naquit à la fin du IVème siècle dans un milieu aisé. Il quitta tout pour s’établir en ermite au-dessus de Villelongue dans la vallée du Lavedan.

     Sa réputation de sainteté sera telle, qu’une délégation du diocèse d’Auch viendra le chercher pour remplacer Ursinien au siège épiscopal d’Auch. Il refusa puis après avoir prié le Saint Esprit, accepta finalement (le miracle du bâton qu’il tenait en main se couvrant de fleurs est resté célèbre). Il quitta donc le Lavedan et se mit à l’œuvre pour éclairer la foi du peuple qui lui était

désormais confié. Il fut nommé évêque d’Auch vers 410. Tout au long de son épiscopat, il s’attachera à combattre les rites  idolâtriques rendus aux fausses    

divinités. Jouissant d’une large autorité politique, l’histoire retiendra son rôle de médiateur dans la prise de Toulouse par les armées romaines et l’attention portée aux pauvres de son temps. Il fut enterré à Auch. Son culte, dans le Lavedan, est associé à celui de sa mère, sainte Patience. Il est fêté le 1er mai.Pas jolis jolis, pas gentils non plus ces parents
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