Yonne (89)

Fontenoy

(suite et fin)

Peu de renseignements sur ces villages, ainsi en 841 certaines des localités actuelles avaient déjà plusieurs siècles d’existence : Thury (Tauriacus), Lain (Lanum , Fontenoy (Fontanetum), Levis (Leviacum).
Il s’agit pour les belligérants, de choisir un champ de bataille permettant “l’ordalie",

 

le seul espace répondant à cette double condition correspond au plateau du Deffand. Le champ de bataille semble donc pouvoir être circonscrit, entre le plateau du Deffand et le ruisseau de Saint Bonnet (ou ruisseau des Bourguignons)

Lothaire, vaincu, fut repoussé. La partie de l’armée (ennemie) dont Charles soutint le choc fut immédiatement mise en fuite.  Dieu aidant, tous les partisans de Lothaire furent mis en déroute.” Le 25 Juin au matin, le tiers des troupes alliées se sur les hauteurs du Deffand. C’est Lothaire qui prit d’abord l’avantage. C’est alors qu’interviennent les troupes de

Charles à partir du plateau du Deffand. Les éléments de Lothaire furent “immédiatement mis en fuite et sans doute pour partie rejetés dans cette “Fosse aux Gens d’Armes” qui s’ouvre juste au-dessous. L’intervention du comte bourguignon Guérin aux côtés de Charles et d’Alard va décider de la victoire

plateau du Deffand

Vers le milieu du jour le combat prend fin. La victoire acquise, le pillage commence mais Louis et Charles feront assez vite cesser le pillage et les massacres et rejoindront leur camp avec leurs troupes.

Les évêques présents déclareront qu’en donnant la victoire à Charles et à Louis, Dieu avait montré de quel côté était le droit ; On décidera de consacrer le dimanche 26 après-midi à enterrer les morts et à soigner les blessés sans distinction de parti.

C’est seulement le 30 juin que Louis et Charles quitteront la région.

Combien y eut-il de morts. Il est question de plusieurs milliers (multa millia) dans un acte du duc breton Noménoé . Il  n’a probablement, pas dépassé les 300. Nous ne connaissons que trois morts de haut rang : du côté de Lothaire, les gendres de Pépin II : Ratier et Girart et du côté de Charles, Ricoin, le Comte de Nantes

la bataille de Fontenoy n’eut pas de caractère décisif. Battu, Lothaire ne renonce à aucune de ses ambitions et il faudra attendre encore deux ans – le traité de Verdun en 843 – pour que les trois frères s’accordent enfin sur un partage équitable de l’Empire de Charlemagne.

 

Et maintenant les actes qui nous intéressent.

Je crois que le curé a fait copier à ses enfants de choeur plusieurs fois

des  préceptes en guise de punition.

         Si quelqu'un d'entre vous trouve un lien entre ces différentes pages, qu'il ait la gentillesse de me donner le renseignement
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